Après l’élection présidentielle de novembre dernier, Madagascar se prépare à une année électorale dense en 2024, marquée par les élections communales et législatives. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a établi un calendrier avec des dates distinctes pour chaque scrutin, fixant le 29 mai pour les élections législatives et le 6 novembre pour les élections municipales.

Cette décision a été prise dans le but de faciliter l’organisation des élections et de sensibiliser plus efficacement les électeurs, comme l’a expliqué Tiana Ratsimandresy, directrice de la Communication de la CENI. Parmi les nouveautés notables pour les élections municipales, on observe le retour du suffrage par liste et l’extension du mandat des maires et conseillers municipaux de quatre à cinq ans.

La Haute Cour constitutionnelle a confirmé que les élus actuels pourront continuer à exercer leurs fonctions jusqu’en novembre. Cependant, l’élection des gouverneurs, initialement prévue par la Constitution mais reportée en raison de contraintes financières, ne se tiendra pas cette année.

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Ces changements dans le processus électoral démontrent l’engagement de Madagascar à renforcer sa démocratie et à améliorer le fonctionnement de ses institutions. Les ajustements dans le calendrier et les modalités de scrutin visent à rendre le processus électoral plus efficace et inclusif, tout en tenant compte des réalités financières du pays. La population malgache se prépare donc à une période cruciale de participation civique et politique en 2024.