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CAMPAGNE D’ANACARDE : Les Camionneurs Déchirent L’arrêté Du Ministre



 L’exclusivité accordée à la voie maritime dans le transport des noix d’acajou par le ministre du Commerce n’est pas du goût de tout le monde.

A Ziguinchor, les transporteurs qui ont fini de «déchirer» l’arrêté menacent de cesser toute activité dans l’acheminement du produit.

 

(Correspondance) – Les transporteurs sont en colère, très en colère contre les autorités. Une situation dans laquelle ils ont été plongés par un arrêté ministériel réservant l’exclusivité de l’acheminement des noix d’acajou de Ziguinchor à Dakar à la voix fluviomaritime. Par cette mesure, le ministre du Commerce accédait ainsi à une forte demande de certains opérateurs économiques qui se plaignaient de l’utilisation du port de Banjul comme lieu de transit des noix d’acajou au détriment du port de Ziguinchor. Une préoccupation largement partagée par les acteurs. Sauf qu’en jugulant ce mal, les autorités  provoquent une discrimination en offrant une seule alternative aux opérateurs : la voix fluviomaritime. Ce qui va provoquer l’ire des transporteurs. Ces derniers faisaient face à la presse hier pour dénoncer cette situation. Il s’agit pour eux d’une mesure discriminatoire qui risque de tuer le transport. «On ne peut pas parler de développement de la Casamance en mettant un terme aux activités des camionneurs», fait remarquer Alassane Ndoye qui salue par ailleurs la réhabilitation économique du port de Ziguinchor. Le secrétaire général du syndicat des transports terrestres voit à travers cet arrêté du ministre une volonté «de nous envoyer à l’abattoir».

Devant ses militants en brassards rouges, Alassane Ndoye a exprimé toute sa déception face à cette politique dite de liquidation. Pour lui, le président Macky Sall fait tout pour tuer un secteur aussi important dans l’économie nationale comme le transport. Et ce n’est pas comme cela qu’on peut faire émerger le Sénégal. Au contraire, renchérit Assane Mbaye, très dépité par ce qui lui arrive, lui et ses camarades transporteurs qui assistent à la mort d’une filière porteuse. A en croire ce responsable, une quinzaine de magasins ont cessé toute activité, envoyant du coup des centaines de personnes au chômage. La cause, il faut attendre plusieurs jours avant l’arrivée du seul bateau en service dans le transport du produit. «Or, c’est le bateau qui doit attendre la marchandise et non le contraire», fait savoir Assane Mbaye qui fait valoir le droit de chaque opérateur à choisir le mode de transport qui lui convient pour acheminer ses produits. «Au lieu de cela, l’Etat nous impose sa volonté», regrettent les transporteurs qui  refusent de se plier à cette mesure. Ce qu’ils veulent en ce moment, c’est la libéralisation du transport. Au cas contraire, ils se donnent le droit de cesser toute activité. Désormais donc, aucun véhicule ne transportera les noix des magasins au port encore moins de la brousse aux magasins. Le mot d’ordre a été lancé par Alassane Ndoye et ses amis qui bandent ainsi les muscles contre l’Etat.

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