Le nouveau coronavirus a atteint un seuil de contamination inégalée. Nul n’est à l’abri des menaces du Covid 2019, pas même les groupes terroristes qui jusqu’ici maintiennent leurs forces face aux forces sécuritaires qui sont très souvent déployées à leur encontre. En effet, le groupe djihadjiste sollicite des aides sanitaires de la part des médecins qui luttent contre le coronavirus.

Dans un communiqué publié mercredi 18 mars 2020, le groupe djihadjiste a exhorté les agents de santé à prendre en compte les zones sous leur contrôle en Afghanistan où 22 cas ont déjà été confirmés du nouveau virus découvert en Chine. Pour montrer leur sincérité, les terroristes ont fait promesse de laisser voie libre et sécurisée aux médecins qui viendraient au sein d’eux pour soigner les patients et lutter contre la maladie, une épidémie que le groupe estime être une « punition divine ».

Dans le communiqué, les talibans ont solliciter l’aide des agences internationales de soins de santé et les travailleurs humanitaires à envoyer des médicaments, des des aides et des équipements nécessaires dans les zones sous leur contrôle. Des mots ont également été adressés à leurs confrères de l’islam.

« Nos hommes d’affaires frères, conformément à leurs responsabilité islamique et humanitaire, doivent également soutenir leurs concitoyens en cette période de crise « , peut-on lire dans le dit communiqué.

Ils ont toutefois allégé que la pandémie actuelle est un fléau envoyé par Dieu, en raison de la « désobéissance » et des « péchés de l’humanité ». Avec déjà 22 cas confirmés sur le territoire afghan, les mesures actuelles de sécurité sanitaires ne sont certainement pas suffisants pour faire digue à la pandémie, étant donné que des milliers d’afghans traversent chaque jour là frontière avec l’Iran qui constitue l’épicentre régional de la crise.

Mardi dernier, Roland Kobia, l’envoyé spécial de l’Union européenne pour l’Afghanistan a exhorté pour un cessez-le-feu total face à la menace pas encore vraiment sous contrôle.

M. Kobia a ainsi déclaré que :

« Tout le monde a le droit d’être aidé contre le coronavirus. Pour être mieux aidé, les premières mesures devraient être : un cessez-le-feu total, cesser de taxer l’aide humanitaire, garantir un accès et une sécurité complets, coordonner et coopérer avec le gouvernement ».