Attentat de Cabinda contre les Eperviers du Togo : Toute la vérité sur ce drame historique

L’attentat de Cabinda est l’un des événements les plus tragiques de l’histoire du football. En janvier 2010, cet incident a laissé une trace qui peine à être enlevé sur la tunique du football togolais et plusieurs générations de joueurs de la sélection en souffrent. Rappelons que c’est ce même drame qui a poussé l’ancien capitaine des Éperviers du Togo, Sheyi Emmanuel Adebayor à la retraite.

En effet, l’équipe nationale du Togo, les Eperviers, se rendait en Angola pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Cependant, leur voyage a été interrompu par un violent attentat à Cabinda, une enclave séparatiste angolaise. L’attaque a coûté la vie à trois personnes, dont un chauffeur de bus et deux membres de l’équipe, tandis que plusieurs autres ont été blessées. Revenons sur les détails de l’attentat de Cabinda.

L’attentat de Cabinda : Les faits

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Le 8 janvier 2010, l’équipe nationale du Togo a quitté son camp d’entraînement à Pointe-Noire, au Congo. Elle se rendait en Angola en bus. Cependant, à environ 15 kilomètres de la frontière angolaise, le convoi a été pris pour cible par des rebelles séparatistes angolais à Cabinda.

L’attaque a été menée par le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC), un groupe qui réclame l’indépendance de la région. Le chauffeur de bus a été tué sur le coup, tandis que deux membres de l’équipe ont également perdu la vie, le porte-parole de l’équipe, Stanislas Ocloo, et l’entraîneur adjoint, Améleté Abalo. Plusieurs autres membres de l’équipe ont été blessés, dont le gardien de but Kodjovi Obilale, qui a été grièvement touché.

Cependant, l’attentat de Cabinda aurait bien pu être plus grave comme le rapporte Football Files. En effet, le convoi de l’équipe était constituée de deux bus ainsi que les forces de l’ordre angolaises chargées de veiller à la sécurité de la délégation togolaise. L’un des bus était celui des joueurs tandis que l’autre transportait juste les bagages. Ainsi, à un niveau du trajet, les deux véhicules ont permuté de place. Les agresseurs s’en sont donc plus pris au premier bus, celui des bagages que celui transportant les joueurs.

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Les conséquences de l’attentat de Cabinda

Après l’attentat, l’équipe du Togo a décidé de se retirer de la Coupe d’Afrique des Nations en signe de deuil. Pourtant, le tournoi n’a pas été reporté par la CAF, d’ailleurs, les autres équipes dans la même poule que celle du Togo ont confirmé leur participation malgré la tragédie vécue par leur adversaire.

En outre, la CAF a cependant suspendu l’équipe de toute compétition africaine pendant les deux prochaines années en raison de cette décision. L’attentat a également eu un impact sur la sécurité des joueurs et des équipes participant à des événements sportifs, conduisant à une augmentation des mesures de sécurité lors de grands événements sportifs.

Les réactions

L’attentat de Cabinda a suscité une grande émotion dans le monde du football et au-delà. Les joueurs des autres équipes participant à la Coupe d’Afrique des Nations ont exprimé leur solidarité avec les Eperviers, tandis que les autorités angolaises ont promis de tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de l’attaque.

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La FIFA et la Confédération africaine de football (CAF) ont également condamné l’attentat et ont exprimé leur soutien à l’équipe du Togo. Cependant, plusieurs questions restent sans réponses, notamment celle qui voudrait savoir pour les joueurs ont décidé de faire le trajet en bus qu’en avion ?