Assimi Goïta promulgue la nouvelle Constitution 

[ad_1]

Assimi Goïta promulgue la nouvelle Constitution

Le 14 octobre 2021, Assimi Goïta, le Président de transition de la République du Mali, a promulgué la nouvelle Constitution lors d’une cérémonie solennelle à Bamako. Cette nouvelle Constitution, adoptée le 25 mai 2021, est le fruit d’un processus consultatif et participatif initié par les autorités maliennes dans le but de renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

La promulgation de la nouvelle Constitution marque une étape importante dans la transition politique du Mali, après le renversement du gouvernement en août 2020. Elle met en place un nouveau système politique et institutionnel qui vise à renforcer les fondements de la démocratie malienne et à garantir la protection des droits et des libertés des citoyens.

La nouvelle Constitution prévoit plusieurs changements majeurs par rapport à l’ancienne Constitution de 1992. Tout d’abord, elle modifie la structure de l’État en instaurant un régime semi-présidentiel, dans lequel le Président de la République partage le pouvoir exécutif avec un Premier ministre. Cela vise à renforcer les mécanismes de contrôle et de contre-pouvoir au sein de l’État.

En outre, la nouvelle Constitution renforce les pouvoirs du Parlement en créant une Assemblée nationale bicamérale, composée d’une Chambre des représentants et d’un Sénat. Cette réforme permettra une meilleure représentativité des différentes forces politiques du pays et une plus grande participation des citoyens à la vie politique.

La Constitution promeut également la décentralisation en reconnaissant les collectivités territoriales comme des entités politiques autonomes. Cela donnera plus de pouvoir aux régions et aux communes pour prendre des décisions qui les concernent directement, ce qui contribuera à renforcer la gouvernance locale et à réduire les inégalités territoriales.

Enfin, la nouvelle Constitution garantit la protection des droits et des libertés des citoyens maliens en insistant sur l’égalité entre les hommes et les femmes, la liberté d’expression, la liberté de religion, et la protection des minorités. Elle établit également les principes fondamentaux de l’État de droit et prévoit un renforcement des mécanismes de contrôle de la corruption.

La promulgation de la nouvelle Constitution a été saluée à la fois par la classe politique malienne et par la communauté internationale. Elle marque une avancée significative vers la consolidation de la démocratie au Mali et la restauration de l’ordre constitutionnel après une période de troubles politiques.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour mettre en œuvre cette nouvelle Constitution et pour garantir son application effective sur le terrain. Il faudra notamment mettre en place les institutions prévues par la Constitution, former les acteurs politiques et administratifs, et informer les citoyens sur leurs droits et leurs devoirs.

En conclusion, la promulgation de la nouvelle Constitution par Assimi Goïta marque une étape importante dans la transition politique du Mali. Cette Constitution, fruit d’un processus consultatif et participatif, vise à renforcer la démocratie malienne et à garantir la protection des droits et des libertés des citoyens. Il reste à présent à mettre en œuvre cette Constitution et à faire en sorte qu’elle contribue réellement à la stabilité et au développement du pays.

[ad_2]