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Arabie Saoudite : un américain condamné à 16 ans de prison pour ses tweets



“L’Arabie saoudite condamne un citoyen américain à seize ans de prison pour des critiques du régime sur Twitter”, titre le quotidien britannique The Guardian à propos de Saad Ibrahim Almadi, 72 ans, détenteur de la double nationalité américaine et saoudienne et vivant aux États-Unis.

En novembre 2021, il était arrivé à l’aéroport de Djeddah, en Arabie saoudite, où il comptait rester pour un séjour de deux semaines. Mais il a été arrêté dès sa descente d’avion et “retenu dans un hôtel” par des policiers saoudiens pour fouiller son téléphone portable, qui contenait des caricatures, dont une montrant le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, selon le témoignage de son fils.

Celui-ci indique également que, selon les informations données par des officiels américains, son père aurait été torturé.

Détenu sans procès pendant onze mois, il a donc été condamné à seize années de prison, suivis de seize autres de résidence surveillée. En cause, “quatorze tweets [qu’il] avait publiés depuis sept ans, alors qu’il vivait en Floride, y compris au sujet de Jamal Khashoggi, le contributeur du Washington Post qui a été assassiné au consulat saoudien à Istanbul en 2018”, précise le journal.

La répression et ces condamnations exorbitantes se sont enchaînées depuis la visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite, en juillet dernier. Il s’agit en effet du “second cas connu d’un citoyen saoudien vivant à l’étranger à être arrêté à son retour en Arabie saoudite pour son usage des réseaux sociaux”, souligne The Guardian.

En août dernier, c’était Salma Al-Chehab, une étudiante saoudienne à l’université de Leeds, en Grande-Bretagne, qui a été condamnée à trente-quatre ans de prison pour des tweets.

Toujours en août, une autre femme, Noura bint Saeed Al-Qahtani, a été condamnée à quarante-cinq ans d’emprisonnement pour avoir retweeté des tweets hostiles au pouvoir. De même, un Égyptien résidant en Arabie saoudite a écopé de vingt ans parce qu’il était suspecté d’avoir voté pour les Frères musulmans dans son pays d’origine.

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