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Alliance Wallu –Yaw : la grande ambivalence



Même si elle semble indispensable pour arriver à une  cohabitation, une alliance entre Yewwi Askan Wi (Yaw) et Wallu Sénégal, amenée par le Parti Démocratique Sénégalais (Pds), reste peu probable. Des négociations seraient, toutefois, en cours entre les dirigeants des principaux partis, loin des regards indiscrets des lieutenants.
Les probabilités sont certes minimes. Mais certains veulent encore y croire. De l’avis du député Mor Kane du Parti démocratique sénégalais (PDS), une alliance entre Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal serait la seule voie du salut, pour éviter une déconvenue de l’opposition face au camp du pouvoir, comme c’était le cas aux dernières Législatives de 2017. « Nous avions tout pour remporté, ces élections à l’époque, mais à cause de notre division, on les avait perdues. Au Pds, nous souhaiterions beaucoup aller à ces prochaines élections dans l’unité, mais il faut reconnaitre que ce sera très difficile. Ce qui est sûr, c’est que si on n’est pas unis, la cohabitation est quasi impossible. Le pouvoir risque de remporter l’essentiel des départements. Et nous serons encore là à regretter comme par le passé », commente le député de la diaspora, qui appelle de tous ses vœux à une alliance entre les deux principales forces de l’opposition.
A la question de savoir où en sont les tractations, il rétorque : « je ne sais pas où en sont les négociations, parce que je n’en fais partie. Ce que je sais, c’est que les différents leaders des principaux partis y travaillent. Certains ont dit dernièrement qu’Abdoulaye Wade s’est dit ouvert à tous, sauf à Yewwi. C’est archi-faux. Ni le PDS, encore moins Abdoulaye Wade n’ont fermé la porte à des discussions avec Yewwi. Pour le moment, les leaders semblent s’être passé le mot pour garder le silence autour des tractations en cours. Rien ne filtre au niveau des états majors. Même certains lieutenants semblent peu au fait de ce qui se trame par les leaders ». Selon un de nos interlocuteurs, c‘est parce que l’enjeu est énorme. « Jonction entre Yewwi  et Wallu, il faut y travailler discrètement, car elle constitue une vraie menace pour le régime, qui ferait tout pour que cela n’ait pas lieu. Si demain, on annonce que nous irons ensemble à ces élections, Macky Sall serait même capable de reporter les élections. C’est pourquoi il faut laisser les choses se faire dans la discrétion. J’avoue que rien n’est encore ficelé, mais les gens y travaillent », soutient un membre du Yewwi.
 Le casse-tête des investitures
Au niveau top management, le sujet reste un tabou. Il suffit d’aborder la question pour que l’interlocuteur ferme la porte à toute discussion. Cela dit, certains lieutenants n’ont pas hésité à montrer leur pessimisme «  c’est quasi impossible, une alliance entre Yaw et Wallu. On ne peut pas s’entendre sur les investitures. C’est vrai que nous y avons tous intérêt, mais ce n’est pas évident, quand les différences sont si profondes. Ce que je peux dire, c’est que chez nous, la question ne se pose même pas. On travaille sur des investitures au sein de Yewwi Askan Wi », témoigne un patriote de Pastef. Ce pessimisme semble en tout cas le sentiment le mieux partagé au niveau des différents états majors. Le député Mor Kane reconnait : « il y a des gens qui sont dans l’opposition et qui ne veulent pas de l’unité de l’opposition. Des gens passent leur temps à insulter les responsables d’autres partis de l’opposition et cela ne favorise pas l’unité ».
Pourtant selon le parlementaire libéral, les choses auraient pu être très simples. « Il aurait juste suffi de se mettre d’accord sur une tête de liste. Ensuite, dans chaque département, on doit être capable de se ranger derrière le parti de l’opposition majoritaire. Par exemple, si on prend 2017, on aurait pu avoir la majorité, en mettant comme tête de liste Abdoulaye Wade ; Khalifa Sall à Dakar, Idrissa Seck à Thiès … Ces élections 2017 devraient nous servir de leçons pour gagner en 2022 », souligne le député de la Diaspora. Il ajoute : « sans une alliance avec les deux principales forces de l’opposition, nous n’avons pas de chance d’arriver à la cohabitation. Il faut être réaliste. Si ça ne dépendait que de Me Wade, nous serions tous ensemble. Nous tendons la main à tout le monde. »
112 députés seront élus sur la liste majoritaire
Par ailleurs, malgré les négociations en cours, chaque bloc travaille à ses propres investitures pour le moment. Si à Yewwi, le débat sur une possible alliance n’est même pas porté à la connaissance des bases, au PDS, l’hypothèse est envisagée, même si elle n’est pas la seule option. Rendez-vous est même pris plus tard le 30 avril prochain, pour finaliser les investitures. Aussi, l’on semble accorder une attention toute particulière au processus. « Déjà », confie une source libérale, « des députés ont saisi le Conseil constitutionnel pour les dernières réformes sur la liste nationale des députés. Même si le Pds n’est pas à l’origine de cette initiative, nous suivons de près ce qui va se faire. Nous continuons aussi de contester cette loi sur le parrainage qui viole les décisions de la CEDEAO, même si nous continuons le travail de collecte de parrains. Pour nous, il faut œuvrer avant tout à la mise en place de conditions favorisant la tenue d’une élections transparente ».
Pour les prochaines élections, 112 députés seront élus sur la liste majoritaire des départements, contre 53 seulement sur la liste nationale. Et si l’on se fie aux dernières élections, la coalition présidentielle peut remporter très facilement l’écrasante majorité des départements, si l’opposition y va de manière dispersée. D’autant plus que dans le camp du pouvoir, le seul mot d’ordre qui vaille reste l’union sacrée autour du Président. Sur toute l’étendue du territoire, les responsables travaillent à des investitures des plus consensuelles possibles. Autant de facteurs qui condamnent les camarades d’Ousmane Sonko, à faire cause commune, pour ne pas ouvrir un boulevard à Macky Sall.
Ramatoulaye

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