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Affaire Bolloré : le Togo prêt à « fournir des informations » à la justice française



Critiqué par l’opposition depuis l’annonce de la mise en examen de Vincent Bolloré, soupçonné de corruption au Togo et en Guinée, le gouvernement togolais a annoncé vendredi être prêt à coopérer avec la justice française dans cette affaire.

Le Togo, qui « ne se sent pas concerné » par les soupçons de corruption qui pèsent sur le milliardaire français Vincent Bolloré au sujet de concessions portuaires obtenues en Afrique, a annoncé vendredi 4 mai être prêt à coopérer avec la justice française dans cette affaire.

Le ministre togolais de la Fonction publique, Gilbert Bawara, a ainsi assuré au micro de la radio Victoire FM : « Si on demande au Togo de fournir des informations ou des éléments de tout genre (relatives à l’enquête en cours), soyez assurés que nous le ferons volontiers. »

Vincent Bolloré a été mis en examen fin avril au terme de près de deux jours de garde à vue. Il est soupçonné de corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et complicité de faux mais n’a pas été placé sous contrôle judiciaire.

Les juges soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir sous-évalué le coût des activités de conseil politique de sa filiale Havas pour Faure Enyadéma, le chef d’État togolais, et Alpha Condé, son homologue guinéen, afin de décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée, via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics. Le groupe, quant à lui, dément toute irrégularité.

« Un peu condescendant »

Gilbert Bawara a ajouté qu’il était « ridicule et même scandaleux, voire même un peu condescendant d’imaginer qu'(…) une agence de communication pourrait avoir une influence quelconque sur une élection présidentielle dans un État africain ».

Au Togo, l’annonce des chefs d’inculpation visant Vincent Bolloré a donné des munitions au chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, meneur d’une très forte contestation populaire qui agite le Togo depuis plus de neuf mois. Celui-ci a déclaré que cette affaire était « l’illustration abjecte de la mal gouvernance politique et économique » dans le pays.

L’opposition réclame la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, pour empêcher Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 et qui a succédé à son père, le général Gnassingbé Enyadéma (38 années de pouvoir) de se représenter aux scrutins de 2020 et 2025.

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