« Tu mens beaucoup » – Booba vs Didi B, le clash se poursuit

La querelle entre Booba et son ancien protégé Didi B reprend de plus belle, alimentée par des témoignages contradictoires sur leur collaboration et leurs divergences artistiques.

En effet, l’ancien membre de Kiff No Beat, a récemment participé à une émission de télévision où il a fait la lumière sur son partenariat avec la société de production 92i du DUc de Boulogne. Révélant les coulisses, le rappeur ivoirien a exprimé ses frustrations quant aux restrictions imposées par le label, notamment en ce qui concerne les collaborations avec d’autres artistes.

Il a cité des cas où des collaborations potentielles avec des artistes comme Leto et Meryl ont été refusées par le label, ce qui a conduit à un sentiment croissant de déconnexion et d’insatisfaction.

Qu’est-ce qui n’a pas marché entre Booba et Didi B ?

L’une des principales sources de discorde provient des collaborations du compagnon de Saraï d’Hologne avec des artistes affiliés au rival de Booba, Gims. Les restrictions imposées par le label sur les partenariats créatifs entravent la liberté artistique de Didi B et tendent ses relations avec ses collègues musiciens.

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En réfléchissant à son expérience, le rappeur ivoirien reconnaît les sacrifices qu’il a faits en signant avec le label. D’abord disposé à adhérer à leurs directives, il s’est vite rendu compte que les limites qui lui étaient imposées étouffaient sa créativité et entravaient son expression artistique.

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« J’ai fait beaucoup de sacrifices lorsque j’ai signé. Certaines collaborations m’ont été interdites. Au début, j’étais prêt à respecter les règles du label, mais je me suis rendu compte qu’elles ne m’apportaient rien de nouveau. Venant d’un groupe établi, je ne me voyais pas comme un novice à qui l’on pouvait dicter sa conduite artistique.

« Les restrictions du label ont commencé à affecter mes relations avec mes propres amis, notamment Dadju et Franglish. J’ai même enregistré un titre avec Leto qui n’est jamais sorti parce que le label s’y opposait. Il en va de même pour ma collaboration avec Meryl. Je me suis donc demandé : si je ne peux pas travailler avec eux, avec qui puis-je travailler ? On m’a simplement dit : travaillez comme ça ! », a déclaré Didi B.

La réponse de Booba : Déni et représailles

B2O n’a pas tardé à répondre aux révélations de Didi B. Il s’est rendu sur les réseaux sociaux pour réfuter les accusations portées à l’encontre de son label. Il a contesté les affirmations de l’Ivoirien, notamment en ce qui concerne la qualité de ses collaborations avec Leto et Meryl, les qualifiant de médiocres.

Le producteur a insisté sur le fait que le label fournit une direction artistique plutôt qu’une interdiction pure et simple, laissant entendre que les performances médiocres du rappeur ivoirien étaient le résultat de ses propres lacunes plutôt que de l’interférence du label.

Escalade des tensions

« Tu mens beaucoup. Ton feat avec Leto était mauvais et ton feat avec Meryl (qui est nul à chier) encore plus mauvais. D’ailleurs, sors-les, on va voir c’que ça donne. Le label n’interdit rien, il donne son avis, ça s’appelle de la direction artistique », a-t-il écrit.

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L’échange entre Booba et Didi B met en lumière les tensions sous-jacentes et les conflits d’ego qui ont miné leur relation depuis le début de leur collaboration. Ce qui avait commencé comme un partenariat prometteur s’est transformé en une querelle publique, chaque partie cherchant à défendre sa réputation et à faire valoir sa version des faits. L’escalade de la querelle menace d’éclipser leurs projets musicaux respectifs et de ternir leur réputation dans l’industrie.

Si une réconciliation n’est pas à exclure, elle nécessiterait que les deux parties mettent de côté leur ego et leurs griefs pour trouver un terrain d’entente. Qu’ils choisissent d’enterrer la hache de guerre ou de perpétuer le conflit, une chose est sûre : la saga est loin d’être terminée, et le prochain chapitre promet d’être tout aussi conflictuel que le précédent.