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Tensions en RDC : Le chef du parti présidentiel accuse l’ancien président de soutenir les rebelles

Tensions En Rdc : Le Chef Du Parti Présidentiel Accuse L'Ancien Président De Soutenir Les Rebelles

Le chef du parti présidentiel congolais, Augustin Kabuya, a publiquement accusé l’ancien président Joseph Kabila de soutenir les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu. Ces accusations interviennent après que certains jeunes cadres du parti de Kabila ont rejoint les rangs des rebelles, notamment sous l’impulsion de l’ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa. Le parti de Kabila s’est dissocié de ce nouveau groupe rebelle.

Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, Augustin Kabuya a affirmé devant plus d’un millier de militants de son parti que l’ancien camp présidentiel était derrière le M23. Il a même accusé Joseph Kabila d’avoir fui le pays sans en aviser les services de migration, déclarant : « Il n’habite plus ici. Retenez dans vos cœurs ceci, cette situation que nous traversons, c’est toujours Kabila qui est à la base de cette situation ».

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Selon Augustin Kabuya, Joseph Kabila aurait sollicité l’appui d’un dirigeant africain pour soutenir financièrement et logistiquement Corneille Nangaa, désormais rebelle. Ces allégations ont provoqué la réaction indignée du camp Kabila. Barbara Nzimbi, conseillère en communication de l’ancien chef de l’État, a qualifié ces propos de « graves, irresponsables, incohérents et frisant la folie », accusant le parti de Tshisekedi de se perdre dans la « distraction » et de justifier son échec à la tête du pays par ces accusations.

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Certains proches de Joseph Kabila envisagent même de porter plainte pour diffamation, bien que rien n’ait été décidé pour le moment, selon un membre du premier cercle autour de l’ancien président.

La société civile exprime également ses préoccupations quant à ces accusations, estimant qu’elles continuent à diviser inutilement le pays. Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), estime que la justice devrait interpeller le chef du parti présidentiel pour qu’il apporte des preuves ou le poursuivre pour propagation de fausses informations et diffamation.