Le président béninois Patrice Talon affirmait dans l’interview accordée à RFI et France 24 que l’opposante Reckya Madougou avait été financée par les chefs d’État des pays voisins.
Cette affirmation à amener le journaliste à lui poser la question de savoir s’il parlait de Faure Gnassingbé, l’ex homme d’affaires esquive la question refusant ainsi de citer des noms.
Très curieux, Christophe Boisbouvier lui demande s’il accuse le pays voisin de vouloir déstabiliser son pays. Il répond avec de réserve. « Je n’ai pas de preuves que ceux qui ont soutenu Reckya Madougou l’ont mandaté jusqu’à ce point », répond Patrice Talon.
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Invité dans l’émission « Le Débat BBC Afrique-Africa Radio », le weekend écoulé, le directeur de la communication du palais de la présidence, Houngbédji Léandre Wilfried a été clair. Il a fait savoir qu’il n’a jamais été question d’accuser le Togo de quoi que ce soit.
« Que les autorités togolaises auraient soutenu madame Madougou, c’est une chose qu’elle-même s’en réclame publiquement. Mais jamais il n’a été dit que ces autorités ont conspiré à la déstabilisation du Bénin et ça n’a jamais été les propos du président Talon », a-t-il déclaré.
Donc, le président Talon n’accuse pas le Togo de vouloir déstabiliser le Bénin. Car une chose est de soutenir la candidature de Reckya Madougou l’autre chose est de vouloir déstabiliser le Bénin, deux choses différentes.
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