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Les initiatives européennes d’aide à l’Ukraine s’inscrivent dans la durée



L’étendue des initiatives européennes visant à aider l’Ukraine part des simples gens, citoyens des pays limitrophes, comme la Pologne, la Moldavie, la Roumanie, jusqu’aux plus hautes instances, au Conseil de l’Europe. Celui-ci a un rôle organisationnel, afin de mieux prendre en compte l’ampleur des besoins et répartir les aides. 

Entre ces deux niveaux, se situe l’apport des pays, qui, chacun, manifeste sa solidarité par les moyens qui lui semblent répondre à l’attente des populations sinistrées par la guerre. 

L’effort économique majeur de la périphérie de l’Ukraine

Au 18 mai 2022, selon les données de l’Institut Kiel pour l’économie mondiale, trente-huit pays ont dépensé au moins 64,5 milliards d’euros d’aide militaire, financière et humanitaire.

Si l’on rapporte ces aides au produit intérieur brut, les Etats-Unis rétrogradent au 4e rang (0,2 % du PIB), derrière des voisins : l’Estonie est la plus généreuse, avec 0,82 % de son PIB consacré à l’Ukraine. Viennent ensuite la Lituanie (0,72 %), et la Pologne (0,46 %). La France est onzième, avec 0,08 % de son PIB. La Pologne a  accueilli 3,4 millions de réfugiés ukrainiens, la Roumanie, 919 000.

Reconstruire l’Ukraine avec l’argent gelé des oligarques russes ?

Tous les domaines de l’action institutionnelle européenne se jouxtent : prenons la réflexion menée sur le gel des avoirs des oligarques, considérés comme proches du Kremlin. Puisque la facture des destructions s’élève à 100 milliards de $, pourquoi ne pas utiliser pour la reconstruction tout ce qu’on confisque à ces milliardaires russes ? L’effet dissuasif est double : non seulement inciter ces hommes d’affaires à ne plus cautionner ce régime, mais les inciter à faire pression, sous peine de voir fondre tous leurs acquis à l’étranger…

Pologne – Le Centre polonais d’aide internationale

D’importants signes de fatigue de cet élan de générosité se font sentir, chez les particuliers et les représentants de la société civile.

Le Centre polonais d’aide internationale (PCPM) a lancé un projet pilote d’assistance en espèces aux familles ukrainiennes réfugiées en Pologne.

90% des réfugiés sont logés par la société civile : les Polonais peuvent recevoir du gouvernement 8 euros par jour par réfugié, mais l’aide tarde à venir. Pour les ONG, il est temps que le gouvernement assure sa part et mette en place des structures d’accueil durables : au moins un million de réfugiés ukrainiens vont s’installer définitivement en Pologne. 

Géorgie – David Kezerashvili derrière la campagne FormulaTV

La télévision privée FormulaTV, détenue par l’investisseur David Kezerashvili, a déployé des efforts considérables pour rallier la société géorgienne au soutien à l’Ukraine. L’ancien président géorgien Giorgi Margvelashvili, le parti Droa (Il est temps !) et des groupes de la société civile se sont joints à l’effort, avec l’appui de l’ambassade d’Ukraine en Géorgie. Les livraisons se poursuivent régulièrement. On trouve des informations sur ce fonds sur PayPal. 

C’est aussi sans compter sur les défections pro-russes, puisque l’Ossétie du Sud a annoncé un référendum sur son intégration à la Russie. On peut craindre l’apparition d’un autre foyer de tension, car la Géorgie, comme l’Ukraine, souhaite rejoindre l’Union européenne et l’Otan.

France – La Croix Rouge

La France porte son aide globale à l’Ukraine à 2 milliards de dollars, en début mai, pour plus de six milliards de dollars levés par la conférence des donateurs. 

Le gouvernement français a également mis en ligne une liste d’associations. Adresse sûre, la Croix-Rouge lance un appel de dons financiers au Comité International de la Croix-Rouge.

Grande-Bretagne – Le Premier ministre britannique Boris Johnson

Le Gouvernement britannique a créé le hashtag : #StandWithUkraine et préconise un lien vers l’appel ukrainien du Comité d’urgence en cas de catastrophe.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a promis une enveloppe supplémentaire de 300 millions de livres, soit environ 355 millions d’euros, en financement et en aide humanitaire, pour venir en aide à Kyiv. 

Soutenir les bénévoles qui s’essoufflent 

Au-delà de l’état d’urgence et de l’émotion des premières semaines, on peut redouter  :

  • que l’intérêt médiatique ne s’estompe, par la force « érosive » des images,
  • des phénomènes de « burn-out » comme on y assiste chez ceux qui, dans la société civile polonaise, se sont lancés corps et âme dans l’aide à leurs voisins réfugiés, mais n’ont pas reçu le relais attendu des instances publiques. 

L’expression de la générosité élémentaire n’est qu’un aspect du « package » total qui renforce le peuple ukrainien dans la lutte au quotidien. Cela va jusqu’à la réflexion sur le type d’armes que les États sont prêts à fournir à l’armée ukrainienne, sans entrer en « co-belligérance », jusqu’aux liquidités dont le gouvernement de Kyiv a besoin, afin d’assurer la survie du modèle politique qui était le sien avant le conflit.



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