Mohammed Takala, chef du Haut Conseil d’Etat libyen basé à Tripoli, a déclaré que le pays se rapprochait de la tenue d’élections présidentielles, selon l’agence de presse officielle russe RIA.

Les efforts visant à rassembler les factions rivales de la Libye pour organiser des élections sont au centre de la diplomatie depuis des années. Néanmoins, il y a eu peu de progrès vers un vote depuis le cessez-le-feu de 2020 qui a interrompu la plupart des conflits majeurs dans le pays.

Le HSC a son mot à dire sur les questions politiques majeures selon les termes d’un accord politique de 2015. Il négocie avec le principal parlement libyen, la Chambre des représentants internationalement reconnue, basée dans l’est.

En Libye, les élections sont devenues un casse-tête chinois. Les efforts de toutes les parties prenantes peinent à payer  tant les rivalités sont considérables. 

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En février dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général (ONU) pour la Libye au Conseil de sécurité, a examiné la situation dans ce pays au moment du douzième anniversaire de la Révolution de 2011.  M. Abdoulaye Bathily, qui est Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), a fait part de ses efforts pour préparer la tenue d’élections en 2023, notamment la mise sur pied d’un groupe de haut niveau rassemblant toutes les parties prenantes libyennes pour élaborer un cadre juridique et une feuille de route limitée dans le temps. 

Pour le moment, la Libye se trouve morcelée, entre deux gouvernements rivaux, comme entre 2014 et 2020, durant la guerre civile.