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« Jeunesse Africaine, nous n’avons plus d’excuses, le réveil c’est maintenant ! »



Pour son anniversaire, l’acteur de développement communautaire, Dzidodo Ekpe, fondateur de Vivas FM et représentant national de Asefce International délivre un message. C’est devenu une coutume annuelle d’interpeller sur les enjeux de l’heure. Dans le texte qui suit, il fait une analyse de la situation actuelle et appelle à revenir à la culture africaine, soubassement de notre réel progrès.

Pourquoi sommes-nous coincés dans un continent si vaste ?Pourquoi voulons-nous être toujours spectateurs au lieu d’être acteurs ? Pourquoi tant de division, de haine et de mépris entre nous ?

Pourquoi voulons-nous quitté nos nations au lieu de les construire ?Pourquoi pensons-nous que c’est fini au moment où rien n’a commencé ? Pourquoi copions-nous d’autres civilisations en délaissant la nôtre ?Pourquoi ne pensons-nous pas changer notre système éducatif ? Pourquoi l’individualisme notoire et le suivisme prennent place au sein de la grande famille Africaine sans limite ?Pourquoi dormons-nous pendant que les autres se réveillent et travaillent ?Pourquoi… pourquoi… Pourquoi ne savons-nous pas que chacun vaut ce que valent ses efforts pour ses objectifs et le résultat de ses actions ? Levons- nous tous pour faire quelque chose, gardons notre esprit émotionnellement en forme. Seul le travail construit et fait l’Homme. Restons forts et dépassons le passé, c’est notre présent et notre avenir qui comptent. Tous nos rêves peuvent se réaliser si nous pouvons nous lever et commencer à travailler sur eux.

Jeunesse Africaine, nous n’avons plus d’excuses, le réveil c’est maintenant ! Nous, Africains, devons définitivement comprendre une chose : le développement économique ne saurait à lui seul, assurer la grandeur de nos pays. Il faut, et c’est absolument capital, une politique culturelle de grande ampleur afin de consolider leurs influences et leurs identités propres.

Ce que l’histoire retiendra, ce n’est pas la croissance démographique ni économique, qui sont des éléments aléatoires, mais la marque civilisationnelle des sociétés qui peuplent ces États. On peut parler: « d’héritage humain ». J’ai compris que l’Afrique dispose de vrais esprits affûtés, prêts à enseigner la voie pour la grandir et la faire éclore . En exploitant les qualités suprêmes que renferment la Littérature, les Arts, la Culture.

Toutes les révolutions du monde se sont faites par l’œuvre des acteurs dans les domaines dont je viens de faire état à l’instant. Il ne saurait en être autrement pour l’Afrique, notre continent qui pourtant détient l’âme de l’humanité. Que nous soyons en retard sur le plan de la science et de la technologie, peut bien se comprendre et se tolérer jusqu’à un niveau donné, mais que nous le soyons aussi dans les domaines de la littérature, des arts et de la culture qui sont inhérents à la condition humaine, il y’a naturellement un souci à traiter.

En ce moment où les réseaux sociaux s’hystérisent avec du n’importe quoi, il nous faut absolument, des gens qui ont du contenu pour enrichir l’esprit de la jeunesse de notre continent, le canaliser et l’attabler autour de l’utile et du vraiment rentable.

Ce type de langage me parait suffisamment puissant, il doit pouvoir éveiller les consciences surgelées, à compter de maintenant. Car il faut bien le noter cher noir, tout individu intellectuellement bien équipé, et culturellement armé, est par essence, un puissant contributeur du bon devenir de son pays. Il ne faut jamais l’oublier.

Je pleure chaque année le jour de ma naissance, pas parce que j’ai un an de plus et proche de la mort dans ce monde, mais par le constat du statu quo permanent dans mon pays et en Afrique.

Je suis triste car l’Afrique n’avance pas comme elle le devrait et ses fils ne songent pas à changer le récit de la terre noire. Ils courent, répètent les mêmes choses dans un cercle sans fin. Comment serait-il possible d’assurer le développement et la grandeur d’un pays sans une once de valeurs culturelles et artistiques que porte son peuple ? Ceci, de toute évidence, relèverait d’un vrai miracle !

Levons- nous et valorisons nos acquis tout en créant d’autres pour en finir avec l’impuissance apprise…Vous le savez tout autant que moi. La science affirme que même avec l’existence des génies que nous connaissons dans ce monde, l’être humain n’utilise pas encore 1/10ème du potentiel de son cerveau. Celui-ci, de part ses dispositions naturelles, est si puissant que même nos actions les plus fabuleuses, les plus géniales, les plus ingénieuses ne touchent pas encore une portion considérable de ses capacités.

En gros, nous avons un potentiel illimité, mais nous traînons nos bosses avec des croyances limitantes. Des voiles de logiciels sont posés sur notre tête, « ceci est possible, cela non »,  » tu ne dois pas faire ceci », « telle chose est interdite » etc. Ce sont naturellement des carcans qui nous moulent dans un canevas précis de compréhension de la vie, de sa perception, qui d’emblée, nous confine dans une marge d’action vraiment limitée. Il faut en sortir ! Mais comment ?C’est précisément à ce niveau que les neurosciences, la psychologie positive, le développement personnel, le mentoring etc…Ont un apport salutaire et judicieux pour notre génération africaine. Ils nous aident à repousser nos limites par un travail de reprogrammation ou de reconfiguration de notre cerveau en le focalisant beaucoup plus sur le principe de « tout est possible pour celui qui y croit ».

En fait, le type d’éducation que nous avons reçue nous limite et relativise la perception que nous avons de nos propres capacités. Ensuite, nous tombons souvent dans ce piège de nous limiter à l’existant et de ne définir nos possibilités de vie et d’action qu’en fonction de celui-ci. Or, en réalité, il appartient à l’homme de créer sa vie et son avenir par le seul jeu de sa pensée et de ses actions qu’il mène chaque jour. Voilà à quel niveau joue ce qu’on appelle la foi, ou pour être plus simplement, la conviction.

Pour être capable de conviction, il faut d’abord avoir visé une idéologie, s’affûter à cet effet et en faire sa réalité qui doit à tout prix, se matérialiser. Il semble que c’est là que se situe la différence entre ceux qui réussissent dans la vie et ceux qui sont experts de l’échec et s’oublient plutôt dans des lamentations permanentes, les plaintes et les regrets. C’est après avoir compris tout ceci que j’ai commencé à plaider, sérieusement, pour la refonte de nos systèmes éducatifs qui se limitent aujourd’hui à de simples conceptions théoriques des choses et à un bourrage quasi-mécanique des cerveaux des apprenants. Ce qui, malheureusement, les rend impuissants face à certains défis de la vie. Nous devons désormais en finir avec ! Le réveil de notre jeunesse, c’est maintenant ! Soyons passionnés de quelque chose, c’est fondamental et déterminant pour commencer à sentir et à percevoir la vie comme une vraie aventure, plutôt qu’un supplice à subir. La vie n’est jamais facile et ce ne sera jamais aisée.

Les gens qui réussissent ne sont pas des supers-héros, ils sont simplement des êtres humains déterminés, ce que nous pouvons être aussi. Jeunesse africaine ! Le travail, encore le travail, toujours le travail. Travaillons, travaillons sans cesse, avec courage, détermination et abnégation. Demain, il fera certainement beau.

Chacun mérite le bonheur mais au prorata des sacrifices consentis.

Jeune africain, pour réussir, il faut souvent changer de paradigme, forcer le destin et travailler sans relâche. Ne dormons jamais sur nos lauriers.

Mettons-nous à fond dans l’exercice de cette activité, même si, dans l’immédiat, elle ne vous rapporte rien de matériel ou financier.

Vous deviendrez bientôt un passionné qui irradie la joie de vivre. De ce fait vous allez vous frayer une voie et donner un sens à votre existence.

Je suis un passionné de l’action sociale et humanitaire… Les grands rhéteurs m’emballent, je vibre en les écoutant ou en les lisant. J’y trouve toujours une béquille pour mener mes actions sociales et humanitaires. Malgré tout ça, j’avance sereinement dans mon domaine. J’ai aussi davantage la tête sur les épaules. Je dois vous avouer que je ne pensais pas m’en sortir aussi bien. Quoiqu’il en soit, je suis devenu ce que je suis : grâce à vous tous. Chaque personne se construit au travers de ses relations avec les autres et si je suis vraiment un humaniste oeuvrant dans le social aujourd’hui, c’est nécessairement parce que je suis entouré de personnes humanistes, dotées d’une fibre sociale, des êtres remarquables.

Merci à tous. Jeunesse de mon Pays, Jeunesse d’Afrique lance- toi, commence à imaginer, à construire. La vie n’est pas un spectacle ! Ne soit donc pas spectateur ! Engage- toi et ne regarde pas toujours les autres travailler. Sois le changement…

 

Dzidodo Ekpeboy

 

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