Les États-Unis ont récemment pris la décision officielle d’exclure l’Ouganda, le Niger, le Gabon et la Centrafrique du bénéfice de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un programme clé facilitant l’accès de plus de 6 000 produits africains au marché américain sans droits de douane. Cette décision, annoncée par l’administration Biden, s’inscrit dans le contexte de préoccupations persistantes liées aux droits humains, en particulier en réaction à la « loi anti-homosexualité » adoptée en mai par l’Ouganda.

L’AGOA, en place depuis 23 ans, a été un moteur crucial de la croissance économique en Afrique, offrant aux pays participants des opportunités commerciales privilégiées avec les États-Unis. Cependant, les violations des droits humains en Ouganda ont conduit Washington à prendre des mesures drastiques, mettant en évidence la dimension politique de l’accord commercial.

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L’exclusion de l’Ouganda a été annoncée après que le président Yoweri Museveni a minimisé l’importance de l’AGOA pour son pays en novembre dernier. Museveni a déclaré que les États-Unis surestimaient leur influence en Afrique et a souligné la nécessité de résister aux pressions extérieures. Cependant, cette déclaration n’a pas empêché l’administration Biden de retirer l’Ouganda du programme, marquant ainsi une rupture significative dans les relations commerciales entre les deux nations.

Outre l’Ouganda, le Niger, le Gabon et la Centrafrique ont également été exclus du programme AGOA, soulevant des inquiétudes quant à l’impact sur leurs économies respectives. Ces exclusions soulignent la volonté des États-Unis de lier l’accès privilégié au marché américain au respect des droits humains et aux valeurs démocratiques.

Bien que l’AGOA soit actuellement prévue pour expirer en 2025, des discussions sont en cours pour son éventuelle prorogation. Les conséquences de ces exclusions pour les pays africains suscitent des interrogations sur les futurs développements des relations commerciales entre les États-Unis et le continent africain.

L’exclusion de l’Ouganda et d’autres pays africains du programme AGOA par les États-Unis a des implications significatives pour la croissance économique en Afrique. Alors que les discussions sur la prorogation de l’AGOA se poursuivent, il est essentiel de trouver un équilibre entre les intérêts économiques et les préoccupations liées aux droits humains pour promouvoir un partenariat commercial durable entre les États-Unis et l’Afrique.

C’est quoi LGBTQ+  ?

L’acronyme LGBTQ+ désigne une communauté diversifiée de personnes qui partagent des orientations sexuelles et des identités de genre non conformes à la norme hétérosexuelle et cisgenre. Voici une explication détaillée des termes inclus dans cet acronyme :

L : Lesbienne – Une femme homosexuelle, c’est-à-dire une femme attirée émotionnellement, romantiquement et/ou sexuellement par d’autres femmes.

G : Gay – Souvent utilisé pour décrire les hommes homosexuels, bien que parfois utilisé de manière plus large pour englober l’ensemble de la communauté LGBTQ+.

B : Bisexuel(le) – Une personne attirée émotionnellement, romantiquement et/ou sexuellement par des personnes de plus d’un genre, souvent homme et femme.

T : Transgenre – Une personne dont l’identité de genre diffère du sexe qui lui a été attribué à la naissance. Par exemple, une personne assignée homme à la naissance qui s’identifie comme femme.

Q : Queer ou Questionnement – Le terme « queer » a historiquement été utilisé de manière péjorative, mais de nos jours, certaines personnes choisissent de l’adopter comme une identité positive. Le « Q » peut également signifier « questionnement », indiquant que quelqu’un est en train d’explorer son orientation sexuelle ou son identité de genre.

+ : Le signe plus englobe l’idée d’inclusion continue. Il indique que la liste n’est pas exhaustive et inclut d’autres identités, comme les personnes pansexuelles, asexuelles, genderqueer, etc.

L’utilisation de cet acronyme souligne la diversité de la communauté LGBTQ+, reconnaissant que les identités et les expériences peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Il est important de respecter l’autodétermination des individus en ce qui concerne la façon dont ils choisissent de s’identifier et de se définir.