Charles Bly Goode est très agacé par les violences entre Camerounais et Ivoiriens. Le match entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte a été le point culminant d’une dispute entre les deux pays. Si les tensions sur les réseaux sociaux restent vives, les habitants des deux pays tentent de baisser le soufflet. Blé Goudé fait partie du camp des appelants à la relégation.

Charles Blé Goudé n’est pas adapté à l’escalade entre Ivoiriens et Camerounais. La dispute entre les deux pays l’agaçait, et il était gêné dans le coin. Il a une relation très forte avec les deux pays. Il est entré dans la guerre tachetée entre supporters ivoiriens et camerounais avec le cœur meurtri. La virulence des propos et des réactions de part et d’autre l’a poussé à se retirer pour apaiser les tensions.

« Le football est un sport dans lequel toutes les passions et autres émotions s’entremêlent », rappelle Blé Goudé, qui invitait les Camerounais et les Ivoiriens à se souvenir des « championnats inter-villages », où tant de choses ont surgi même entre ressortissants d’un même pays passion. Dans le décor, Blé Goudé cautionne le geste diplomatique du colon neutre. Certains Ivoiriens veulent qu’il soit indigné par ce que les Camerounais ont fait.

« La langue et les dents se frottent un peu ces jours-ci. Mais maintenant que ça commence à prendre d’autres proportions, excusez-moi les frères, laissons tous tomber le ballon. Nous sommes tous africains et le football est notre jeu préféré. Sur ces mots, je pardonnez-vous, désarmez vos cœurs et faites preuve de fraternité », a imploré Charles Blé Goudé.

Selon lui, « la Côte d’Ivoire et le Cameroun ont plus à partager qu’à partager. Car, a-t-il suggéré, « nous n’avons pas fini de construire ensemble. Enfin, Blé Goudé a appris aux Ivoiriens et aux Camerounais qu’« il y a des batailles que personne ne peut gagner ». La nouvelle a été chaleureusement accueillie par les Ivoiriens et les Camerounais, qui veulent mettre fin à une crise qui pourrait être d’une autre ampleur. En coulisses, les partisans de l’affrontement n’étaient pas d’accord avec Blé Goudé.