Environ 1.000 recrues camerounaises représentant 2022 ont été licenciées pour « entrée avec de faux diplômes », selon une note d’information rendue publique par le ministère de la Défense sur sa plateforme officielle jeudi.
« Près de 1.000 nouvelles recrues ont été évacuées des centres de formation des forces armées camerounaises. L’armée camerounaise… Rigoureuse, honnête et exemplaire au programme », se félicite Cyrille Serge Atonfack Guemo, chef du service communication de l’armée, sur les réseaux sociaux .
Ceux désormais exclus suivent en effet une formation militaire complète, en attendant l’étape de certification de leurs diplômes, avant d’être libérés puis affectés dans diverses unités à travers le pays, selon des sources au sein du département.
Selon nos confrères de « Camerounacteuel », un haut fonctionnaire qui a requis l’anonymat a déclaré que c’est la première fois qu’autant d’éléments sont supprimés pour cette raison, et que la plupart des évictions éventuelles découlent généralement d’une faute professionnelle ou d’un abandon.
Ci-dessous quelques noms publiés par le lanceur d’alerte Boris Bertolt :
Une décision qui a fait réagir sur la toile
Après la publication, les gens peuvent lire de nombreuses critiques. Voici les réactions de quelques internautes choqués par la situation :
« Alors voici les nouveaux braqueurs que nous envoyons dans les rues, ils sont bien formés au maniement des armes et aux tactiques d’attaque 🙌🏽🙌🏽🙌🏽 »
« C’est très grave. Alors qu’en est-il de la preuve de présentation de l’original du certificat de fin d’études non inclus dans les conditions du dossier ? Si oui, il faut demander à l’autorité qui a signé le document et à la personne chargée de vérifier ledit document. »
« Bonas a encore fait ses preuves… 1000 bandits entraînés ici sont envoyés à proximité comme ça… »
