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Burkina-Faso: une attaque terroriste fait 37 morts et 60 blessés



Une embuscade contre un convoi d’une compagnie minière a fait au moins 37 morts, civils, et plus de 60 blessés, hier mercredi 6 Novembre , dans la région de l’est du Burkina Faso; mais ce bilan fourni par les autorités locales ne serait qu’encore provisoire. Sans aucun doute l’attaque la plus meurtrière enregistrée dans le pays depuis 2015.

En effet, c’est dans la matinée que « des individus armés non identifiés ont tendu une embuscade à un convoi transportant des travailleurs de la mine d’or Semafo sur l’axe Ougarou-Boungou », a indiqué le gouverneur de la région de l’Est dans un communiqué. « Le convoi, accompagné d’une escorte militaire, comptait cinq autobus transportant des employés burkinabés, des entrepreneurs et des fournisseurs », a expliqué la société canadienne Semafo, qui exploite la mine d’or de Boungou, située à une quarantaine de kilomètres du lieu de l’attaque. Le site et ses activités « n’ont pas été affectés », précise la compagnie aurifère, sise à Montréal.

Il s’agirait d’une attaque dite « complexe ». Le véhicule de tête a sauté sur un engin explosif placé sur la voie, les cars transportant les employés de la société ont ensuite été pris d’assaut par un groupe armé. « Les assaillants étaient nombreux et sans doute informés du passage du convoi, ils ont tiré en rafale sur les passagers, c’était un massacre, certains ont réussi à fuir en se réfugiant dans une forêt voisine », rapporte une source sécuritaire.

Une opération de « secours » et « un ratissage de la zone » ont été lancés par les forces de défense et de sécurité. Deux attaques meurtrières avaient déjà visé des convois de personnels de la mine de Boungou et leurs escortes en août et en décembre 2018 où onze personnes avaient déjà été tuées.

Cette année, l’Etat burkinabé avait demandé à toutes les compagnies minières de prendre « des dispositions spéciales pour le déplacement de leurs employés».

Pour l’instant , l’attaque n’a pas été revendiquée, mais les assauts des groupes djihadistes de la sous-région – Al-Qaida et l’organisation Etat islamique notamment –, ne cessent de se multiplier et ont déjà fait près de 700 morts dans le pays depuis 2015. Près d’un demi-million de personnes ont dû fuir leurs foyers à cause des violences, selon les estimations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires.

La capitale, Ouagadougou, elle, a déjà été victime d’attaques terroristes à trois reprises. Trente personnes, majoritairement des Occidentaux, avaient été tuées lors d’un raid djihadiste contre un hôtel et un restaurant du centre-ville le 15 janvier 2016.

Cependant, les forces de défense et de sécurité locales semblent incapables d’enrayer le cycle des violences sur leur territoire. Elles sont sous-équipées et mal formées. A la demande des autorités, les membres de l’opération française « Barkhane » ont dû intervenir à deux reprises en septembre pour épauler l’armée burkinabée. « Le combat continue, il doit continuer, car c’est un combat de longue haleine que nous devons mener ensemble contre le terrorisme », a déclaré lundi la ministre française des armées, Florence Parly.

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