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Depuis sa création, le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a cherché à se positionner comme une force économique et politique alternative aux nations occidentales. Cette alliance entre les cinq pays émergents a pour objectif de promouvoir leurs intérêts communs et de défendre une vision plus équilibrée de la gouvernance mondiale. Cependant, malgré les efforts conjoints déployés par les membres, l’Afrique a souvent été exclue des grandes décisions internationales, une situation à laquelle la Chine souhaite mettre fin.

La Chine, en tant que plus grand partenaire commercial de nombreux pays africains, est bien consciente de l’importance de l’Afrique dans les affaires mondiales. Avec ses investissements massifs dans les infrastructures, les ressources naturelles et les programmes de développement en Afrique, la Chine est devenue un acteur clé du continent. Par conséquent, Pékin souhaite que l’Afrique soit pleinement représentée dans les décisions internationales qui ont un impact direct sur le continent.

Cette volonté de Pékin de voir l’Afrique davantage impliquée dans les grandes décisions internationales a été renforcée par les récentes tensions entre la Chine et certaines nations occidentales. Les pays occidentaux ont régulièrement critiqué les politiques de Pékin en matière de droits de l’homme, de commerce et d’environnement, ce qui a entraîné un resserrement des liens entre la Chine et l’Afrique.

La Chine a intensifié ses efforts pour renforcer sa relation avec l’Afrique et pour faire en sorte que le continent soit mieux représenté dans les forums internationaux. La création du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 en est un exemple concret. Grâce à ce forum, la Chine et l’Afrique ont établi un partenariat solide et renforcé leur coopération dans divers domaines, y compris la santé, l’éducation, l’agriculture et les infrastructures.

De plus, lors du sommet BRICS de 2018 en Afrique du Sud, la Chine a plaidé en faveur de la participation de l’Afrique à part entière dans les affaires mondiales. Le président chinois Xi Jinping a souligné la nécessité de créer un nouvel ordre mondial plus équilibré et inclusif, où les pays africains ne seraient pas marginalisés.

La Chine a également soutenu la candidature de l’Afrique du Sud pour devenir membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies en 2011-2012. Cela reflète l’engagement de la Chine à faire de l’Afrique un acteur majeur dans les discussions et les décisions internationales.

Bien que la Chine joue un rôle moteur dans cette initiative, les autres membres du groupe BRICS, comme le Brésil, la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud, ont également exprimé leur soutien à une plus grande implication de l’Afrique dans les grandes décisions internationales. Ces pays émergents reconnaissent l’importance de l’Afrique en tant que continent en plein essor économiquement et politiquement, et souhaitent renforcer le poids de l’Afrique dans l’arène internationale.

En conclusion, la Chine, en tant que membre influent du groupe BRICS, n’a de cesse de plaider en faveur de la pleine inclusion de l’Afrique dans les grandes décisions internationales. Grâce à des initiatives telles que le FOCAC et le soutien pour la candidature de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine travaille à renforcer le rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. Cette démarche est soutenue par les autres membres du BRICS, qui reconnaissent également l’importance de l’Afrique en tant qu’acteur incontournable sur la scène internationale. Il est donc primordial que l’Afrique soit pleinement représentée dans les décisions qui façonnent le monde de demain.

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