Le Japon est dans le lot des pays qui ont décidé de sévir de loin contre la Russie. Le pays va geler les avoirs de 25 Russes supplémentaires et interdire les exportations vers 81 organisations russes, a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères du pays. Une mesure prise en réponse à la guerre de Moscou en Ukraine.

Le Japon va geler les avoirs de 25 Russes supplémentaires et interdire les exportations vers 81 organisations russes. Cette décision intervient après que le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré jeudi que le pays allait prendre des mesures pour révoquer le statut commercial de « nation la plus favorisée » de la Russie et empêcher les bourses de crypto-monnaies nationales d’effectuer des transactions avec des entités sanctionnées.

Ces dernières semaines, Tokyo a dévoilé une série de mesures punitives à l’encontre de la Russie, notamment des sanctions visant les chefs d’état-major adjoints de l’administration du président Vladimir Poutine, le chef de la République tchétchène et les dirigeants d’entreprises ayant des liens étroits avec le Kremlin.

Le pays d’Asie de l’Est a également pris pour cible la banque centrale russe, restreint l’accès du pays au système de paiement international SWIFT et interdit les exportations d’équipements de raffinage du pétrole à destination de la Russie.

De grandes entreprises japonaises, dont Toyota, Honda, Nintendo et Sony, ont également interrompu leurs exportations vers la Russie, invoquant des problèmes de logistique, de chaînes d’approvisionnement ou de sécurité.

Le Japon, l’un des plus proches alliés asiatiques des États-Unis, a adopté une ligne plus dure à l’égard de Moscou que d’autres pays de la région, dont la plupart ont refusé d’attribuer la responsabilité du conflit. Outre le Japon, seules la Corée du Sud, Singapour et l’île autonome de Taïwan ont annoncé des sanctions contre Moscou.

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