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Répression mortelle à Goma : Un colonel condamné à mort et trois autres militaires à…



Lundi, un officier a été condamné à mort et trois autres militaires ont écopé de peines de dix ans de prison dans le cadre de la répression meurtrière d’une manifestation qui a eu lieu à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, le 30 août. Au total, plus de 50 personnes ont perdu la vie lors de cet incident tragique.

Le principal accusé, le colonel Mike Mikombe, a été condamné à la peine capitale par la cour. Cependant, il est important de noter que bien que la peine de mort soit souvent prononcée en RDC, elle n’est plus appliquée depuis 20 ans et est systématiquement commuée en prison à perpétuité. Les cinq autres accusés ont reçu des peines allant de 10 à 20 ans de prison.

L’accusation portée contre le colonel Mikombe était de « meurtres » plutôt que de « crime contre l’humanité », bien que les circonstances de l’incident aient soulevé des questions sur les violations des droits de l’homme.

L’incident a eu lieu après une opération meurtrière de la Garde républicaine contre une secte religieuse qui avait appelé à manifester contre la présence dans la région de l’ONU, de la force régionale d’Afrique de l’Est et d’ONG internationales. Au cours de l’opération, 57 civils ont été officiellement déclarés morts, provoquant un regain de tension à Goma, déjà en proie à des violences perpétrées par des groupes armés et des rébellions.

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Cependant, le procès n’a pas pu répondre à toutes les questions entourant les circonstances de la tuerie. Des témoins ont affirmé que l’opération avait été lancée avant la mort d’un policier, contredisant ainsi les déclarations officielles du gouvernement. De plus, des négociations pacifiques semblaient progresser avant que les militaires n’ouvrent le feu sur les adeptes désarmés, soulignant ainsi les questions persistantes sur l’usage excessif de la force.

Le colonel Mikombe a suggéré lors du procès qu’il avait agi en réponse à un « ordre opérationnel » de la 34e région militaire, décrivant les adeptes de la secte comme des « supplétifs » des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise. Il a également demandé à ce que le gouverneur militaire du Nord-Kivu soit entendu par la cour, indiquant des manipulations politiques dans l’affaire.

Bien que la justice ait été rendue dans cette affaire, les questions sur les circonstances exactes de la répression mortelle demeurent, mettant en évidence la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour établir la vérité et assurer que justice soit pleinement rendue aux victimes et à leurs familles.

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