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Rébellion du M23 en RDC : Un député condamné à mort !

Rébellion Du M23 En Rdc : Un Député Condamné À Mort !

Le vendredi dernier, un verdict retentissant a secoué le Congo alors qu’un député, également propriétaire d’une société minière stratégique, a été condamné à mort par la justice militaire de Kinshasa. Cette condamnation intervient suite à des accusations de « participation au mouvement insurrectionnel M23 » et de « trahison », des chefs d’accusation sérieux en République démocratique du Congo.

Le député en question, Édouard Mwangachuchu, âgé de 70 ans et élu de Masisi dans la province agitée du Nord-Kivu, était jugé pour des crimes graves, notamment la « détention illégale d’armes et de munitions de guerre » et son implication présumée dans le mouvement rebelle M23, majoritairement tutsi. Ce mouvement, accusé de s’emparer de vastes territoires dans le Nord-Kivu avec le soutien du Rwanda, a été au cœur des charges portées contre Mwangachuchu.

Pourtant, cette condamnation à la peine capitale, bien que souvent prononcée en RDC, n’est plus appliquée depuis deux décennies, chaque condamnation à mort étant systématiquement commuée en prison à perpétuité. Cette décision de la justice militaire a soulevé des questions et des préoccupations quant à l’équité du procès et à la pertinence des accusations portées contre le député.

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Les accusations portées contre Mwangachuchu semblent être étroitement liées à sa propriété d’une société minière de Bisunzu (SMB). Selon les autorités, des armes auraient été découvertes dans une cache sur un site minier appartenant à cette société minière, ce qui aurait conduit aux poursuites contre le député. Cependant, la défense de Mwangachuchu a vigoureusement contesté ces allégations, affirmant qu’il s’agissait de membres d’un groupe armé local qui avaient planté les armes pour incriminer le député.

De plus, l’accusation a mis en avant un prétendu « lien étroit » entre Mwangachuchu et le Rwanda, pays voisin. Des documents indiquant des biens immobiliers au Rwanda et des préoccupations pour le développement de ce pays ont été cités lors du procès. Cependant, la défense a catégoriquement nié ces allégations, les qualifiant de « décisions iniques motivées par des considérations étrangères au droit ». Selon les avocats de Mwangachuchu, ce procès semble être fondé sur des préjugés ethniques, Mwangachuchu étant tutsi.

Ce jugement a suscité des critiques généralisées tant au niveau national qu’international, soulevant des préoccupations quant à l’équité du système judiciaire du pays. La défense de Mwangachuchu a annoncé son intention de faire appel de ce verdict controversé, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase dans ce cas judiciaire complexe et fortement contesté. Les prochaines étapes de ce procès retiennent l’attention du public, et l’issue de cet appel aura des répercussions majeures sur la perception de l’indépendance du système judiciaire du Congo.