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RCA : l’ancien président François Bozizé de retour au pays après sept ans d’exil



L’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, évincé il y a près de sept ans par une coalition de groupes rebelles, est de retour d’exil, a annoncé lundi son parti politique.

François Bozizé devrait s’adresser à la nation dans les prochains jours, a déclaré Bertin Bea, le secrétaire général de la formation politique, le Kwa Na Kwa, aux journalistes dans la capitale, Bangui.

M. Bea n’a pas précisé dans quelles conditions Bozizé est rentré au pays mais un tribunal centrafricain a récemment annulé une ordonnance interdisant aux compagnies aériennes de ramener l’ancien président au pays.

Les partisans de Bozizé affirment que c’est son renversement qui a été à l’origine de l’une des périodes les plus violentes de l’histoire du pays. Le pouvoir de la coalition rebelle était si cruel qu’il a conduit à la montée d’un autre groupe armé, l’anti-Balaka, et à un conflit sectaire brutal.

La coalition rebelle connue sous le nom de Seleka était composée principalement de rebelles musulmans qui se plaignaient depuis longtemps d’être marginalisés par François Bozizé et son gouvernement.

La haine de l’anti-Balaka à l’égard du régime brutal de Seleka a finalement conduit à la prise pour cible massive de civils musulmans, des dizaines de milliers d’entre eux ayant été forcés à quitter la capitale en 2014. Des mosquées ont été détruites, des musulmans ont été battus à mort dans les rues et leurs corps mutilés.

Des élections relativement pacifiques se sont ensuite tenues en 2016, bien que la violence reste répandue en dehors de la capitale.

Certains craignaient que son retour à Bangui n’aggrave encore les tensions politiques avant la tenue des élections présidentielles l’année prochaine.

« En fait, on a un peu peur parce qu’on vient tout juste de sortir d’une crise et on ne veut plus y retourner. On a envie d’avancer et on a appris qu’il est à Bangui, on a vraiment peur parce qu’on pense qu’il peut faire quelque chose qui pourrait nous ramener en arrière. Donc on a un peu peur », a déclaré un citoyen.

Crédit photo : rfi

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