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Pourquoi Umaro Sissoco Embalo refuse d’extrader François Bozizé vers la Centrafrique ?



Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’extrader l’ancien président centrafricain François Bozizé, actuellement en exil en Guinée-Bissau, malgré un mandat d’arrêt international émis à son encontre par un tribunal parrainé par l’ONU pour des possibles crimes contre l’humanité.

Lors d’une conférence de presse à Bissau avant son voyage pour Moscou, Embalo a déclaré que tant qu’il n’y avait aucun accord entre les deux pays pour son extradition, Bozizé resterait en Guinée-Bissau. Il a exprimé sa surprise quant au mandat d’arrêt, affirmant que cela ne correspondait pas à ce qui avait été discuté entre lui et le président centrafricain Faustin Archange Touadéra.

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« Je ne vais pas l’extrader car il n’y a aucun accord entre nos deux pays dans ce sens, sauf si (M. Bozizé) décide lui-même d’aller ailleurs. Le mandat d’arrêt émis contre lui m’a réellement surpris. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais car ce n’est pas ce que le président (centrafricain Faustin Archange) Touadéra et moi nous nous sommes dit », a-t-il déclaré.

François Bozizé, âgé de 77 ans, a été accusé de possibles crimes contre l’humanité commis par des militaires dans une prison entre 2009 et 2013. Depuis son renversement en 2013, Bozizé a dirigé la principale rébellion en Centrafrique et a trouvé refuge en Guinée-Bissau après un passage au Tchad.

Umaro Sissoco Embalo

Le mandat d’arrêt international a été émis par un tribunal spécial parrainé par l’ONU, la Cour Pénale Spéciale (CPS), chargé des crimes de guerre et contre l’humanité en Centrafrique depuis 2003. En septembre 2022, Bozizé a été condamné à perpétuité par un tribunal centrafricain pour « complot » et « rébellion » en tant que chef de l’alliance rebelle, la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

La décision d’Embalo de ne pas extrader Bozizé souligne les tensions politiques et juridiques entourant l’affaire, ainsi que les défis auxquels est confrontée la justice internationale dans la poursuite des responsables de crimes contre l’humanité.

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