Malan Aka décrypte le choix du président Ghanéen Nana Akufo Addo par l’UA pour conduire la mise en place de la Banque Centrale Africaine (ACB).

Lors de son 33ème sommet tenu ce jour à Addis-Abeba (Éthiopie), l’UA a choisi le président Ghanéen Nana Akufo Addo pour conduire la mise en place de la Banque Centrale Africaine (ACB), du Fonds Monétaire Africain (AMF), de la Banque Africaine d’Investissement (AIB) et de la Pan-African Stock Exchange.

Parmi les candidats à cette responsabilité, figurait le chef de l’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Cet économiste dont le mode d’action est caractérisé par la dette. A la tête de la Cote d’Ivoire depuis près de 10 ans, il a conduit le pays au surendettement sans pour autant changer le quotidien des ivoiriens.

• ALASSANE OUATTARA : en seulement 08 années, celui qui se fait passer pour l’économiste le plus douer d’Afrique a endetté la Côte d’Ivoire plus qu’aucun président dans l’histoire du pays en 50 ans. Le stock de la dette de l’Etat de Côte d’Ivoire qui était de 2283 milliards FCFA en 2012, est passé à 11607 milliards FCFA à fin 2018. Aucune intelligence artificielle liée à la perspective de relance économique si ce n’est le recours à la dette. En un mot, M. Ouattara ne sait pas créer des richesses.

• NANA AKUFO ADDO : depuis son élection en décembre 2016 jusqu’à ce jour, Nana Akufo-Addo n’a de cesse de répéter que son pays ne doit plus dépendre de l’aide financière internationale, notamment celle du Fonds monétaire international (FMI). En 2018, la Banque Mondiale a annoncé que le Ghana a atteint la croissance la plus rapide d’Afrique (devant l’Éthiopie) avec 8,5 %. Et il peut se targuer d’avoir ramené le déficit budgétaire de 9,3 % à 5,6 % du PIB. La même année, le célèbre magazine Bloomberg a décrit la Bourse du Ghana comme la Bourse la plus performante au monde en janvier 2018.

La politique de relance économique menée avec brio par le président Ghanéen afin d’éviter à son pays, le surendettement inutile, s’apparente à celle initiée par le président Laurent Gbagbo pendant la décennie 2000-2010 en Côte d’Ivoire. Le « Budget Sécurisé ». Cette politique redressement économique a permis à la Côte d’Ivoire de créer davantage des richesses et de fonctionner sur fonds propres de 2002 à 2010 (sans apports extérieurs) malgré la situation de crise militaro-politique imposée par M. Ouattara à travers sa rébellion armée qui occupait 60% du territoire ivoirien. Cette politique a permis à la Côte d’Ivoire de garder son rang de 2ème puissance économique d’Afrique de l’Ouest : et cela avec le fonctionnement de 40% du territoire ivoirien.

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CONCLUSION :

Par son choix sur la personne du président Ghanéen afin d’impulser la création d’institutions financières panafricines, l’Union Africaine vient ainsi d’approuver (congratuler) le leadership – les exploits économiques – de Nana Akufo Addo et par ricochet le président Laurent Gbagbo.
L’un (Avocat de profession) et l’autre (professeur d’histoire à l’université) n’ont pas eu besoin d’être économiste pour accomplir ces prouesses économiques.