En clair, plus personne n’accepte, dans les transactions, les «vieux billets et les pièces lisses». Et ce sont les disputes à n’en point finir entre marchands, boutiquiers, chauffeurs et clients.
Il n’y a pas longtemps des commerçants, jouant les difficiles, avaient commencé à refuser systématiquement les pièces de 250 FCFA qu’elles soient neuves ou vieilles.
Au dire de certains d’entre eux, ce rejet de billets de banque et pièces de monnaie se justifierait par le fait que certaines structures bancaires et d’épargnes de la place refuseraient à leurs guichets lesdits billets et pièces lors des dépôts.
Faux, rétorque un agent d’une de ces structures de Bonoua dans le sud du pays. A aucun moment, soutient l’agent N’taye Apollinaire, «nous n’avons jamais refusé, pour ce qui nous concerne, un quelconque billet sous le prétexte qu’il est usé. Bien au contraire, nombreux parmi nos clients viennent à nos guichets pour échanger ces billets contre des billets neufs. Nous les remplaçons toujours sans contrepartie. Nous avons la possibilité de faire nos dépôts à nous sans problème».
De refus en refus et d’altercations en altercations entre clients et prestataires de service, le circuit économique local subit régulièrement des perturbations. Ce qui porte un coup à la fluidité monétaire.