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« Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés et non innocentés »



Accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité – meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains –, Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont finalement été relâché par la Cour Pénale Internationale (CPI) ce 31 mars 2021. Le journaliste Said Penda tient à clarifier qu’être acquitté ne veut pas dire qu’ils sont innocents.

 

Acquittés, Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé peuvent définitivement rentrer en Côte d’Ivoire. Ils ont toujours clamé leur innocence face aux quatre chefs de crimes contre l’humanité qui leur sont reprochés. Même après leur acquittement par la CPI, leur innocence est toujours remise en doute. Ce doute est mûrie par le journaliste Said Penda qui a rappelé  à travers une publication sur sa page Facebook qu’acquittement n’est pas forcément synonyme d’innocence.

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« Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont été acquittés pour preuves insuffisantes et non innocentés. Innocenté signifie qu’on a jugé et qu’à l’issue du procès, il a été prouvé que les prévenus n’étaient pas coupables. Ici, on n’a jamais entendu les témoins de la défense », a mentionné Said Penda. Pour se faire comprendre, le journaliste a expliqué que le processus qui a permis l’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la CPI est justifié par « l’absence de preuves permettant de condamner les accusés sans l’ombre du moindre doute ».

 

« En effet, en première instance, sur les trois juges, deux se sont prononcés pour l’acquittement alors que la 3e juge soutenait que les preuves permettaient de poursuivre le procès jusqu’au bout. En appel, sur les cinq juges, trois ont soutenu l’acquittement alors que les deux autres pensaient qu’il fallait maintenir les deux criminels de guerre dans les liens de justice. Cela s’est joué à un juge prêt, et on ne peut donc pas parler, dans un cas comme dans l’autre, d’un verdict catégorique. On aurait parlé de sentence sans appel si les trois juges, en première instance, avaient unanimement décidé de l’acquittement et si, en jugement d’appel, une écrasante majorité de quatre juges sur cinq adhéraient au verdict prononcé », a-t-il ajouté

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Meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, sont les faits qui auraient été commis entre 2010 et 2011 par Gbagbo et Blé Goudé au cours des violences postélectorales en Côte d’Ivoire. Ces violences sont nées du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire à la présidentielle de son rival Alassane Ouattara et ont engendré 3 000 morts.

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