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La plainte de Laurent Gbagbo contre la soeur de Hanny Tchelley désormais classée

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La plainte de Laurent Gbagbo contre Rachèle Depri-Crasso en France est désormais classée sans suite.

 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo toujours en liberté conditionnelle avait porté plainte, le 13 janvier 2020, contre Rachèle Dépri-Crasso. Cette dernière est la sœur d’Hanny Tchelley. La raison ? Divulgation  d’adresse et de données personnelles.

 

C’était une affaire dont le monde entier a inhalé l’odeur du parfum. Outre les possibles aspirations de Laurent Gbagbo à se présenter aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, en ce début d’année 2020, l’ancien chef de l’État ivoirien a fait parler de lui sur un dossier autre que politique. L’homme a porté plainte contre une femme, une cyberactiviste installée en France. L’objet de cette plainte était simple mais peut-être conséquent, la divulgation de données personnelles, plus précisément son adresse personnelle. Cette réaction de Laurent Gbagbo est venue suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’images et de vidéos le montrant aux bras de sa seconde épouse, Nady Bamba, au moment où ils entraient dans un bâtiment de la capitale belge Bruxelles.

 

De façon responsable, la dame Dépri-Crasso a répondu à la convocation de la police française. « Chers amis, je sors à l’instant du commissariat de Fontainebleau avec mon avocat Maître Feldmann pour répondre à la convocation de la police. Une plainte a été déposée par l’ex-Président M. Laurent Gbagbo contre moi », avait-elle déclaré.

 

Le verdict est finalement tombé ce jeudi 30 janvier 2020. L’accusée, Rachèle Depri-Crasso , la sœur de l’artiste Hanny Tchelley, a rapporté elle-même l’information sans caresser l’animal dans le sens des poils.

 

« La plainte de Laurent Gbagbo contre Rachèle Dépri-Crasso est classée sans suite. Si le ridicule tuait, de héros à zéro, pour moi », a-t-elle indiqué sur sa page Facebook officielle.

 

Des sources judiciaires estiment que, l’effet de ce buzz était préjudiciable à la sécurité de Laurent Gbagbo, qui depuis son acquittement par la cour pénale internationale, bénéficie d’une liberté conditionnelle, et qui apparemment n’entame aucune procédure pour rentrer dans son pays. Ces informations rendues publiques ont dû obliger l’ex-président époux légitime de Simone Gbagbo, à changer immédiatement de domicile pour des raisons sécuritaires, selon son entourage.