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La médaillée olympique ougandaise Rebecca Cheptegei, enterrée

Des milliers de personnes en deuil en Ouganda ont rendu hommage à Rebecca Cheptegei, l’athlète olympique décédée la semaine dernière au Kenya après que son partenaire l’ait immolée par le feu.

Des funérailles militaires ont eu lieu dans une ville reculée près de la frontière kenyane, samedi 14 septembre.

Les officiers militaires ont joué un rôle important dans les funérailles car Cheptegei avait le grade de sergent dans l’armée ougandaise, a déclaré le porte-parole militaire, le général de brigade Felix Kulayigye, ajoutant qu’elle méritait une « salve d’honneur digne de son grade ».

Des athlètes, des membres de leur famille et d’autres personnes ont prononcé leurs éloges devant des milliers de personnes sur un terrain de sport dans le district de Bukwo.

Cheptegei est décédée après que son corps ait été brûlé à 80 % lors de l’attaque de Dickson Ndiema, qui l’a aspergée d’essence à son domicile dans le comté de Trans-Nzoia, à l’ouest du Kenya, le 3 septembre.

Selon un rapport déposé par le chef local, ils se seraient disputés à propos d’un terrain que l’athlète avait acheté au Kenya.

Cette horrible attaque à l’essence a choqué de nombreuses personnes et a renforcé les appels à la protection des coureuses confrontées à l’exploitation et aux abus dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Le corps de Cheptegei a été rapatrié en Ouganda vendredi lors d’une sombre procession à la suite d’une marche de rue de dizaines d’activistes dans la ville d’Eldoret, à l’ouest du Kenya, qui ont exigé la fin des violences physiques contre les athlètes féminines.

La première dame Janet Museveni, qui est également ministre ougandaise de l’Éducation et des Sports, a qualifié l’attaque de « profondément troublante ».

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Selon l’enquête démographique et de santé du Kenya de 2022, quatre femmes sur dix, soit environ 41 % des femmes kenyanes mariées ou en couple, ont subi des violences physiques ou sexuelles perpétrées par leur partenaire actuel ou le plus récent.

 

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