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Guinée-Bissau : la capitale en ébullition après des coups de feu



Tout est-il vraiment sous contrôle comme souligné par le président bissau-guinéen Umaro Embalo après la récente tentative de coup d’Etat ? Les tirs nourris entendus dans la capitale ce lundi 07 février disent le contraire. Des hommes armés ont saccagé une station de radio privée.

Le bruit de tirs nourris a été entendu à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, ce qui a créé la panique chez certains fonctionnaires. C’est une attaque qui fait suite à un coup d’État déjoué dans ce pays d’Afrique de l’Ouest la semaine dernière.

Cette fois, aucun bâtiment du gouvernement n’a été pris pour cible. Des assaillants masqués sont arrivés à la station dans la capitale Bissau en 4×4 et ont commencé à tirer et à saccager le matériel radio, selon l’un de ses responsables.

« Ils m’ont forcé à m’agenouiller et m’ont frappé avec la crosse de la kalachnikov », a déclaré l’un des responsables de Capital FM. Et d’ajouter : « un collègue a été blessé en tentant de s’échapper »« .

Une suite de tentative de coup d’Etat ?

L’incident survient après une tentative de coup d’État le 1er février qui a fait 11 morts dans la Guinée-Bissau appauvrie. Ni l’identité ni les motivations des putschistes n’ont été clairement établies, et l’armée a ouvert une enquête.

Au moins 11 personnes ont été tuées lorsque des soldats ont tenté de renverser le président Umaro Sissoco Embaló, selon les autorités. Quelques heures après les coups de feu, le président a fait une sortie pour calmer les populations. Il avait souligné que la situation était désormais sous contrôle.

La Guinée-Bissau, un État côtier d’environ deux millions d’habitants situé au sud du Sénégal, a subi quatre coups d’État militaires depuis 1974, le plus récent datant de 2012.

Les attaques contre la station sont devenues plus fréquentes ces dernières années. En juillet 2020, des hommes armés non identifiés se sont également introduits dans la même station et ont détruit des équipements.

 

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