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La France adopte une loi ferme contre les étudiants nigérians et d’autres étrangers

La France Adopte Une Loi Ferme Contre Les Étudiants Nigérians Et D'Autres Étrangers

Le Parlement français a récemment approuvé une loi controversée interdisant aux étudiants nigérians et d’autres pays de faire venir leur famille en France. Cette mesure a reçu l’approbation de plusieurs partis politiques, notamment le parti centriste Renaissance du président Emmanuel Macron et le parti d’extrême droite du Rassemblement national dirigé par Marine Le Pen.

La loi révisée renforce les contrôles sur le regroupement familial, limite l’accès aux prestations sociales pour les migrants et interdit l’incarcération des mineurs dans les centres de détention. L’un des points les plus controversés de cette loi concerne la distinction faite entre les citoyens et les migrants, même ceux résidant légalement en France, en ce qui concerne l’éligibilité aux prestations.

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La version amendée et plus stricte de la loi a été soutenue par les partis de droite, qui l’ont dernièrement approuvée. Marine Le Pen a salué cette mesure modifiée comme une « victoire idéologique » pour l’extrême droite, tandis que le leader du Parti républicain de droite, Eric Ciotti, l’a qualifiée de « ferme et courageuse ».

Cependant, des critiques émanent de la gauche, accusant Macron de s’aligner sur les positions de l’extrême droite. Olivier Faure, le chef du Parti socialiste, a averti que « l’histoire se souviendra de ceux qui ont trahi leurs convictions ».

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Notamment, les dirigeants d’un tiers des régions françaises ont exprimé leur refus de mettre en œuvre certaines des mesures législatives clés de cette nouvelle loi.

Ce vote français intervient quelques heures seulement avant un accord européen sur la réforme du système d’asile dans les 27 États membres du bloc. Cet accord prévoit la création de centres de détention aux frontières et la possibilité d’expulser plus rapidement les demandeurs d’asile déboutés. Salué comme un accord historique par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ce nouveau système permet également la relocalisation des demandeurs d’asile entre les États membres.