« R. Kelly a été retiré de la surveillance du suicide en prison », ont déclaré le 05 juillet 2022 les procureurs à un juge fédéral, quelques jours après que le chanteur en disgrâce a affirmé que le traitement de protection spéciale était une forme de punition.

Après avoir été condamné à 30 ans de prison pour avoir abusé sexuellement de jeunes femmes, les autorités fédérales ont placé le chanteur sous surveillance pour sa propre sécurité sur la base d’une évaluation psychologique.

Les avocats de Kelly ont rapidement affirmé que ce n’était pas nécessaire et que c’était uniquement à des fins punitives.

Mais dans le nouveau dossier du 05 juillet 2022, les procureurs affirment que le différend est sans objet car, Kelly avait déjà été volontairement retiré du statut spécial.

« A la suite d’une évaluation clinique, le demandeur Robert Sylvester Kelly, également connu sous le nom de R. Kelly, a été retiré de la surveillance du suicide le 5 juillet 2022 », ont écrit les avocats du gouvernement fédéral.

« Parce-que le demandeur a déjà été retiré de la surveillance du suicide, il n’y a rien de plus que le tribunal peut faire pour lui », ont-ils ajouté.
Kelly a été placée sous surveillance suicidaire après sa condamnation. Cela a incité son avocate, Jennifer Bonjean, à déposer une plainte au civil, affirmant que le statut était injuste et inutile.

La prochaine étape pour Kelly est un deuxième procès devant le tribunal fédéral de Chicago, qui doit débuter le 15 août 2022, au cours duquel les procureurs le jugeront pour possession de pornographie juvénile et entrave à la justice.

S’il est reconnu coupable de ces accusations, il pourrait écoper d’une lourde peine de prison en plus des 30 ans déjà infligées à New York.

Pour rappel, Bonjean conteste également le verdict à New York et lancera bientôt une bataille devant une cour d’appel fédérale cherchant à annuler la condamnation en première instance.