La République démocratique du Congo (RDC) est actuellement confrontée à une épidémie dévastatrice de variole du singe (Mpox) qui a déjà fait 548 morts cette année. La situation s’aggrave rapidement, avec plus de 15 664 cas suspects signalés dans plusieurs provinces. Malgré la gravité de l’épidémie, elle est restée largement sous le radar international.
Depuis janvier, la variole du singe s’est propagée dans de nombreuses provinces de la RDC, notamment le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, la Tshopo, l’Équateur, le Nord-Ubangi, la Tshuapa, la Mongala et le Sankuru. Le virus, présent dans le pays depuis plus d’une décennie, connaît une forte augmentation des infections et des décès. Le récent rapport du ministre de la Santé Roger Kamba souligne la gravité de la situation, soulignant la nécessité d’une attention et d’une intervention mondiales urgentes.
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Réponse internationale à la crise épidémique de Mpox
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu la gravité de l’épidémie en déclarant que la variole du maïs était une « urgence de santé publique de portée internationale ». De plus, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont qualifié l’épidémie d’urgence continentale, car le virus s’est désormais propagé dans 16 pays des cinq régions africaines.
L’épidémie actuelle en RDC est particulièrement préoccupante en raison de son accélération rapide. Par rapport à la même période l’année dernière, on a enregistré une augmentation de 160 % des nouveaux cas, ce qui indique que la crise est loin d’être sous contrôle.
Un problème de longue date
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Le Mpox n’est pas un nouveau défi pour la RDC. L’OMS a signalé que le virus est endémique dans le pays depuis plus d’une décennie, le nombre de cas augmentant régulièrement d’année en année.
Alors que l’épidémie de variole continue de ravager la RDC, la communauté internationale doit prendre des mesures décisives pour soutenir les efforts du pays visant à contenir le virus.
Sans intervention significative, la situation en RDC pourrait encore se détériorer, entraînant des pertes humaines encore plus importantes et une propagation potentielle au-delà des frontières du pays. Il est temps d’agir maintenant, avant que l’épidémie de Mpox ne devienne complètement incontrôlable.
