La Côte d’Ivoire ira au scrutin présidentiel le 20 octobre prochain. À cet effet, ça bourdonne de tous les côtés, du gouvernement jusqu’au membre de l’opposition. Chacun de son côté essaie de donner son point de vue sur l’actualité du pays. C’est ici le cas de l’ancien président des jeunes patriotes Charles Blé Goudé qui est en liberté provisoire jusqu’ici.

Apeuré par l’actualité de son pays la Côte d’Ivoire, il déclare que : «J’ai peur. Depuis que je suis sorti de prison, je ne fais que lancer cet appel. J’ai peur. J’ai peur que nous tendions vers un passage en force du parti au pouvoir qui a caporalisé toutes les institutions de la République ». Pour Blé Goudé, les actions que mène le parti au pouvoir laisse paraître une certaine inquiétude. Pour lui, le fait que les institutions comme, le Conseil constitutionnel, la CEI, la justice fonctionnent selon la volonté du gouvernement en place, cela risque de conduire le pays à un affront incontournable alors qu’ils sont déjà à la veille du scrutin.

Charles Blé Goudé a depuis fort longtemps dénoncé la Commission électorale indépendante (CEI) qui selon lui n’a jamais été « indépendante » comme l’indique la définition. Blé Goudé continue en disant qu’il était question de donner un siège au parti de l’opposition digne de ce nom. Mais malheureusement cela n’a pas été le cas pour lui d’autant plus que ce siège a été donné à un parti politique en formation au lieu qu’à la PDCI d’Henri Konan Bédié.
Ce qui fait que la CEI reste jusqu’ici non indépendante. Pour Blé Goudé, la CEI actuelle est comme une sous section du régime en place.

Notons que Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, seront de nouveau devant la Cour Pénale Internationale (CPI) au début du mois d’avril.