La Cour Internationale de Justice (CIJ) de l’ONU se penche sur une affaire d’une importance cruciale, suite aux accusations formulées par l’Afrique du Sud contre Israël, alléguant la commission d’un génocide à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Gaza. Selon un rapport de la BBC, l’Afrique du Sud exige également que l’armée israélienne, Tsahal, cesse immédiatement ses opérations militaires dans la région.

La CIJ, basée à La Haye, examinera spécifiquement les allégations de génocide, excluant toute procédure pénale. Les observateurs internationaux suivront de près ce procès historique qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène géopolitique mondiale.

Israël nie catégoriquement toutes les accusations, les qualifiant de dénuées de preuves solides. Le président israélien, Isaac Herzog, a qualifié ces allégations d' »atroces et absurdes », assurant que son pays présentera une défense rigoureuse basée sur le droit humanitaire devant la CIJ. Il a souligné que l’armée israélienne agit de manière responsable dans des conditions complexes pour éviter des conséquences indésirables et des victimes civiles.

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L’Afrique du Sud affirme que les actions d’Israël visent « la destruction d’une partie substantielle du groupe ethnique, racial et national palestinien ». Ces actions, selon le gouvernement sud-africain, englobent le meurtre de Palestiniens à Gaza, infligeant des dommages physiques et mentaux, les soumettant à des conditions propices à leur destruction physique.

Outre les accusations de génocide, l’Afrique du Sud demande également des « mesures provisoires » de la part de la CIJ, exigeant l’arrêt immédiat de toutes les hostilités à Gaza. Ces demandes témoignent de l’urgence que le gouvernement sud-africain accorde à la situation actuelle dans la région.

Bien que la CIJ puisse rendre rapidement un verdict sur la cessation des hostilités à Gaza, la décision finale concernant les accusations de génocide pourrait prendre plusieurs années. Les arrêts de la CIJ sont théoriquement contraignants pour ses membres, y compris Israël et l’Afrique du Sud. Cependant, la Cour ne dispose d’aucun moyen direct d’appliquer ses décisions.

Il est important de noter que la CIJ a déjà émis une ordonnance impérative en 2022, demandant à la Russie de « suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine ». Cependant, cette demande a été totalement ignorée par le gouvernement russe, soulevant des questions sur l’efficacité réelle de la CIJ en tant qu’organe de justice internationale.