Plus 5,7 millions de cas, dont 1801 décès ont été recensés depuis le début de l’année jusqu’au 21 juillet 2019, a publié le mardi 06 août 2019, rapporte nos confrères de RFI

Du 1^er janvier au 21 juillet 2019, « un total de 5.738.661 cas et 1801 décès a été signalé », selon le rapport du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA)

Sur une population de 11,5 millions de personnes, l’OCHA précise qu’une même personne peut avoir contracté la maladie plusieurs fois. Selon l’ONU, le nombre de victimes de paludisme au Burundi est plus élevé que le nombre de victimes d’Ebola en un an dans la République démocratique du Congo.

Le rapport du bureau de coordination des affaires humanitaires évoque « des proportions épidémiques » de la maladie depuis début mai, mais le gouvernement burundais a refusé jusqu’ici de déclarer une épidémie de paludisme, bien que des organismes internationaux ont fait des demandes depuis la mi-avril.

C’est une bonne partie des 11 millions de Burundais qui ont déjà été touchés par cette nouvelle flambée de paludisme en plus de 200 jours, ce qui correspond à une augmentation de 97% par rapport à la même période de l’année 2018.

Le Burundi avait déjà fait face à une épidémie de paludisme, il y a à peine deux ans. Plus de 8 millions de cas avaient alors été recensés.

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), environ 219 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde en 2017, entraînant 435.000 décès dont 93% sont survenus en Afrique.