togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

Bénin : Ignace Sossou en liberté, CFI réagit

Ignace

Après six mois derrière les barreaux, le journaliste béninois d’investigation Ignace Sossou a recouvré sa liberté ce mercredi 24 juin. Depuis sa condamnation en décembre 2019, les organisations nationales et internationales (Reporters sans frontière (RSF) ont manifesté leurs indignations contre ce procès qu’ils qualifient d’entrave à la liberté d’expression.

Lire aussi : Football : le club Olympia aurait-il mis fin au contrat de Shéyi Adebayor ?

Après sa libération, l’une des organisations a réagi. Il s’agit de CFI  (Agence française de développement médias). CFI tout comme le RSF avait mené des tractations pour la libération de Sossou Ignace.

CFI avait envoyé un courrier au ministre de la justice le 16 janvier 2020 demandant la libération de Sossou Ignace. Mais selon les informations, ce courrier a été versé au dossier lors de la procédure d’appel. Sans suivre les voies de validation de la CFI, elle a conscience qu’un dysfonctionnement interne, caractérisé par un premier courrier envoyé aux autorités béninoises.

Lire aussi : Togo : Nibombé Daré entre dans le cercle des entraîneurs reconnus par l’UEFA

Dans la foulée, CFI salue la mobilisation de Reporters Sans Frontières, d’Amnesty International, de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) et du Conseil National du Patronat de la presse et de l’Audiovisuel (CNPA), des différents réseaux de journalistes et celle de l’ensemble des acteurs engagés dans la libération d’Ignace Sossou.

« Nous pensons à Ignace Sossou en ce jour où il retrouve enfin la liberté au terme de six mois de détention éprouvants. Cet épisode choquant et douloureux renforce la détermination de CFI et son engagement en faveur de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, déclare Alan Dréanic, directeur général adjoint de CFI. Nous déplorons en outre qu’Ignace Sossou n’ait pas été relaxé en appel. Nous sommes solidaires du combat qu’il entend mener pour être pleinement rétabli dans ses droits. L’emprisonnement abusif dont il a été victime souligne l’urgence de mener une réflexion d’ensemble sur les conditions d’exercice du métier de journaliste dans la sous-région, afin que ce qui est arrivé à Ignace puisse servir à la communauté des médias », écrit l’agence.

 

Lire aussi : Il tue sa copine qui voulait le quitter