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Niger : partisans de l’ancien président Bazoum bravent les interdictions pour manifester contre la junte

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Des partisans de l’ancien président Bazoum bravent les interdictions et manifestent contre la junte au Niger

Malgré les mesures d’interdiction mises en place par la junte militaire au Niger, des partisans de l’ancien président Bazoum ont bravé les restrictions pour exprimer leur mécontentement. Les manifestants se sont réunis dans plusieurs régions du pays pour demander le retour à l’ordre constitutionnel et exprimer leur soutien à l’ex-président.

Depuis le coup d’État du 31 mars, qui a renversé le président en exercice, Mahamadou Issoufou, le pays est sous le contrôle de la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta. Cette prise de pouvoir a été condamnée par de nombreux pays et organisations internationales, qui ont appelé à un retour rapide à la légitimité démocratique.

Malgré l’interdiction des rassemblements publics et les avertissements faits par les autorités, les partisans de Bazoum ont décidé de manifester pacifiquement pour exprimer leur opposition à la junte et réclamer un retour à un gouvernement civil. Dans plusieurs villes, les manifestants ont brandi des pancartes dénonçant le coup d’État et demandant la libération des personnes arrêtées depuis le renversement du président Issoufou.

La junte militaire a répondu à ces manifestations en déployant des forces de sécurité et en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des témoins ont rapporté des scènes de tension et d’affrontements avec les forces de sécurité, certains manifestants ayant été arrêtés. Malgré cela, les partisans de Bazoum ont maintenu leur détermination et leur volonté de résistance pacifique.

La situation au Niger reste tendue depuis le coup d’État, avec des préoccupations croissantes concernant les atteintes aux droits de l’homme et la répression contre les voix dissidentes. Les organisations de défense des droits humains ont appelé les autorités à respecter les droits fondamentaux des citoyens et à libérer les personnes détenues arbitrairement.

Dans un contexte où une transition démocratique pacifique est nécessaire pour restaurer la stabilité et la confiance dans le pays, les manifestations des partisans de l’ancien président Bazoum témoignent de la volonté du peuple de se faire entendre et de lutter pour le respect de la démocratie et des droits de l’homme. Il reste à voir comment ces mouvements de protestation influenceront le cours des événements au Niger et quelles seront les réponses de la junte militaire.

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