Démarrées samedi dernier, les violences entre les Forces de soutien rapide et l’armée soudanaise font grand bruit. Il s’agit d’un conflit interne qui conduit le pays vers sa ruine. Les affrontements entre les deux grands généraux ne cessent de faire des morts et des blessés.
Ce mercredi, les Forces de soutien rapide ont annoncé une trêve de 24 heures, mais malheureusement l’armée ne s’est pas alignée derrière cette décision du cessez-le-feu. Des informations ont révélé que les combats sont très intenses aux environs du palais présidentiel.
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Cela a été confirmé par les témoins oculaires citée par l’agence Anadolou. Pour l’heure, les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir attaqué le quartier général de l’autre. On note que l’armée a déclaré, samedi, qu’elle considère dorénavant, les Forces de soutien rapide (RFS) comme un groupe rebelle.
Au Soudan, les RFS se retournent contre l’armée
Rappelons que les Forces de Soutien Rapide ont été créées en 2013, pour aider l’armée à lutter plus efficacement contre les groupes rebelles armés dans la région du Darfour. Les RFS assument parallèlement d’autres tâches. Ce revirement de situation qui a eu lieu samedi à Khartoum risque d’avoir de terribles répercussions sur les populations et le développement du pays.
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Depuis le démarrage des hostilités, la communauté internationale a appelé au calme et à l’apaisement. L’ONU, à travers son émissaire dans le pays, avait demandé un arrêt immédiats des combats. Mais rien de tout cela n’a été appliqué. Les affrontements se poursuivent.