Tchad : plusieurs rebelles capturés par l’armée

Au Tchad, l’armée nationale est déterminée comme jamais. Elle veut cout que cout atteindre ses objectifs. La preuve : ce 9 mai 2021, un groupe de rebelles capturés est présenté à la presse avec leurs armes et leurs véhicules à N’Djamena.

L’armée tchadienne a revendiqué dimanche la victoire contre les rebelles dont la percée en avril dans le nord du pays a abouti à la mort du président Idriss Déby.

« Tout est fini, le territoire national est sécurisé », a affirmé le chef d’état-major de l’armée tchadienne, annonçant la fin de l’opération contre les rebelles dans le nord du pays.

Plusieurs centaines de véhicules et blindés de l’armée tchadienne ont regagné dimanche la capitale tchadienne, accueillis par la foule.

« Le retour triomphant de l’armée dans les casernes aujourd’hui marque la fin des opérations et la victoire du  Tchad », a laissé entendre  Abakar Abdelkerim Daoud, chef d’état-major des armées  avant d’ajouter que : «  La guerre est arrivée et nous avons pu maîtriser la situation (…). Nous avons nettoyé les lieux et il n’y a plus rien maintenant. La situation est revenue à la normale ».

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Fin de guerre entre l’armée tchadienne et les rebelles ?

Si cette déclaration annonce la fin de combats qui ont débuté le 11 avril, jour de l’élection présidentielle au cours de laquelle Idriss Déby Itno avait été réélu pour la sixième fois consécutive, les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) ont cependant déclaré ne pas être informés d’une fin des combats.

« Le groupe s’exprimera lorsqu’il disposera d’informations fiables et crédibles », a dit l’un de ses porte-parole, Kingabe Ogouzeimi de Tapol.

Pour rappel, l’armée tchadienne a exposé devant la presse, 156 prisonniers rebelles, assis  par terre dans une base militaire de N’Djamena ainsi que de nombreux véhicules saisis.

Après l’annonce de la mort du président Déby tué au front le 19 avril 2021, son fils Mahamat Idriss Déby a pris les rênes du pays à la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT). Il est entouré de 14 généraux, tous fidèles à son père.

Le nouvel homme fort du pays a promis des élections « libres et démocratiques » d’ici 18 mois, période qu’il peut proroger une fois.

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