Une femme soudanaise a été condamnée à mort par lapidation par la Haute Cour pour adultère. Selon le Daily Mail, la police de l’État soudanais du Nil blanc a arrêté Maryam Alsyed Tiyrab, 20 ans, avant sa condamnation au tribunal pénal de Kirsty le 26 juin.

La publication indique que Mme Tilab a été séparée de son mari et est retournée chez elle avant d’être interrogée par un policier qui aurait obtenu d’elle des aveux illégaux.

Elle fait appel de la décision, espérant que la Haute Cour l’annulera

Mme Thirab aurait été privée de représentation légale et son procès a commencé sans plainte officielle de la police, ce qui, selon les groupes de défense des droits, est anormal.

En vertu de la loi islamique, les crimes Hudud commis au Soudan sont passibles d’amputation, de flagellation et, dans de rares cas, de la peine de mort.

Le dernier cas d’une femme lapidée pour adultère s’est produit dans le Kordofan méridional en 2013, mais la Haute Cour a annulé la décision.

Le Centre africain d’études sur la justice et la paix (ACJPS), basé en Ouganda, a appelé à la « libération immédiate et inconditionnelle de Tirab » et a accusé le gouvernement soudanais de violer le droit national et international.

« L’application de la lapidation pour adultère est une violation grave du droit international, en particulier du droit à la vie et de l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », a déclaré le centre dans un communiqué. .