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Un organisme éthiopien de défense des droits demande la libération des journalistes détenus



La Commission éthiopienne des droits de l’homme, un organe rattaché au gouvernement éthiopien, a appelé à la libération des journalistes et du personnel des médias après de nouvelles arrestations ces derniers jours dans la capitale Addis-Abeba et Amhara.

« L’arrestation de personnels des médias est particulièrement alarmante (…) et ses répercussions s’étendent au-delà de l’espace médiatique et de la liberté d’expression », a déclaré vendredi son chef Daniel Bekele dans un communiqué.
Plusieurs groupes de défense des droits humains ont par le passé accusé le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed d’intimider de plus en plus les médias et de harceler les opposants alors qu’il cherche à apaiser les troubles dans les régions.

Jeudi 26 mai, deux journalistes ont été arrêtés en Éthiopie, ont annoncé vendredi leurs collègues, portant à au moins 12 le nombre de professionnels des médias détenus la semaine dernière dans une vague d’arrestations qui suscite l’inquiétude internationale.

Temesgen Desalegn, rédacteur en chef du magazine en langue amharique Fitih, a été arrêté jeudi matin par les forces de sécurité en civil à son bureau d’Addis-Abeba, a déclaré à l’AFP son collègue Misgan Zinabu.
Un autre journaliste et youtubeur, Yaysewe Shimelis, a été arrêté jeudi après-midi à son domicile d’Addis-Abeba, a indiqué à l’AFP son ancien collègue Bekal Alamirew.

Les arrestations surviennent une semaine après que deux chaînes d’information YouTube, Nisir International Broadcasting Corporation et Ashara, ont annoncé que leurs studios dans la région nord d’Amhara avaient été perquisitionnés et que certains employés avaient été arrêtés.
Les autorités régionales ont déclaré que plus de 4 000 personnes avaient été arrêtées dans le cadre d’une opération anti-criminalité. Mais plusieurs médias affirment que des médias et des journalistes sont également visés, à Amhara et ailleurs dans le pays.
Nisir International Broadcasting Corporation a déclaré que quatre de ses employés – des journalistes et du personnel administratif – avaient été arrêtés et du matériel saisi dans la capitale régionale, Bahir Dar.
Le sort de deux autres de ses journalistes reste inconnu.

Ashara a déclaré que cinq de ses employés avaient été arrêtés lors d’un raid dans ses locaux à Baher Dar.
Un animateur de télévision, Solomon Shumye, qui a une émission sur YouTube, a également été arrêté à Addis-Abeba la semaine dernière et accusé d’incitation à la violence, a déclaré sa sœur Tigist Shumye.
Les arrestations suscitent l’inquiétude internationale.
Le département d’Etat américain a exprimé mardi son inquiétude face au « rétrécissement de l’espace pour la liberté d’expression et les médias indépendants en Ethiopie ».
Le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières a appelé à la libération immédiate des journalistes détenus et aux autorités pour qu’elles cessent de harceler la presse.

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