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Royaume-Uni : la première ministre démissionne



Abandon de son programme économique, rejetée par l’opinion, contestée au sein de sa propre majorité, la Première ministre a annoncé sa démission ce jeudi.

Elle assurait vouloir rester, elle a finalement été poussée vers la sortie. Liz Truss a démissionné de son poste de Première ministre du Royaume-Uni ce jeudi. Elle devient la Première ministre la plus éphémère de l’histoire.

En place depuis six semaines à peine, la situation de Liz Truss à Downing Street semblait de plus en plus intenable depuis plusieurs jours. Cette décision entraîne automatiquement sa démission de la tête du parti conservateur. Elle reste toutefois au pouvoir jusqu’à ce qu’un successeur soit choisi.

Démissions en cascade

C’est le cas de figure qui avait été fatal à Boris Johnson en juillet : des démissions qui s’enchaînent au sein d’un gouvernement qui n’a plus confiance en son chef.

Moins d’une semaine après avoir dû limoger son ministre des Finances et ami proche, Kwasi Kwarteng, la Première ministre avait subi une nouvelle secousse ce jeudi avec la démission de sa ministre de l’Intérieur. Suella Braverman avait à cette occasion lancé une lourde charge contre Liz Truss, exprimant ses « graves inquiétudes » sur la politique du gouvernement, notamment sur l’immigration.

Selon un sondage YouGov, seul un Britannique sur dix avait une opinion favorable de Liz Truss, un sur cinq chez les électeurs du parti conservateur. 55 % des membres du parti estimaient par ailleurs que Liz Truss devait démissionner. Plusieurs élus, surtout des députés, l’avaient publiquement exhortée à partir.

Liz Truss avait subi un tollé en présentant son plan économique. La présentation fin septembre de ses projets de baisses d’impôts massives et d’un soutien colossal pour faire face aux factures énergétiques avaient fait craindre un dérapage des comptes publics.

La livre avait chuté à un plus bas historique et les taux d’emprunt à long terme de l’État avaient flambé. La Banque d’Angleterre avait dû intervenir pour empêcher la situation de dégénérer en crise financière. Désavouée, la Première ministre avait fait volte-face et abandonné son programme économique.

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