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Rébellion 2002 : Voici les crimes de sang imputés à Guillaume Soro

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L’association les « Victimes de Guillaume Soro » était en conférence de presse à la Maison de la Presse à Abidjan Plateau, ce lundi 25 novembre 2019. Dans son exposé, Doumbia Kader, le président de cette association énumère certains crimes crapuleux qu’il accuse l’ancien chef rebelle d’avoir commis.

Guillaume Soro rattrapé par son passé rebelle ?

Septembre 2002, une horde d’hommes armés avait fait irruption à Abidjan et dans certaines localités de la Côte d’Ivoire. Ainsi éclatait la première rébellion de l’histoire du pays d’Houphouët-Boigny, avec à sa tête un certain Docteur Koumba, qui s’est révélé” plus tard être Guillaume Soro. À la tête du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire, le leader de l’ex-rébellion avait eu affaire à une rébellion interne qui avait alors entraîné des combats sanglants entre les factions rebelles.

Face à la presse, ce lundi, le Président des victimes de Guillaume Soro a donc mis en lumière certains de ces crimes de sang qu’il dit être du fait de Soro Kigbafori Guillaume, l’homme qui a revendiqué la paternité de cette rébellion. Ainsi, Doumbia Kader a indiqué, dans ses déclarations liminaires que Soro Guillaume est « responsable de… plusieurs assassinats et crimes atroces ». Avec date à l’appui, il a cité entre autres victimes :

– Le Major Ibrahim Coulibaly dit IB, 27 avril 2011

– Coulibaly Adama Bachir dit Adams, le 8 février 2004

– Bamba Kassoum dit Kass, le 21 juin 2004

– Bakus, le 21 juin 2004

– Soro Dramane, ex-aide de camp de Commandant Koné Messamba, le 21 juin 2004

– Djalman et ses 7 éléments égorgés, le 22 juin 2004 à Mankono

– La centaine de jeunes tués par asphyxie dans un conteneur à Korhogo en juin 2004

Koné Moussa dit le Barbu, en 2004

– Doh Félix, le 25 avril 2003

– Koné Morel, ancien de la FESCI, en 2004

Face à tous ces crimes, l’association des Victimes de Guillaume Soro (VGS) a décidé de « saisir les juridictions pour situer les responsabilités sur les crimes qui lui sont imputés depuis la rébellion jusqu’à la crise postélectorale ».