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Présidentielle : les trois défis de Madicke-président

Macky n’a pas créé d’emplois mais plutôt de nouveaux chômeurs. Telle est la conviction du candidat de la coalition Madicke2019.

Se basant sur les conclusions d’une étude, il balaie d’un revers de main les chiffres brandis par le chef de l’Etat sortant qui dit avoir trouver du travail à «500 mille jeune», comme il l’avait promis en 2011. «Je  veux  savoir  si  quelqu’un entre vous fait partie des bénéficiaires. Un institut spécialisé a démontré que Macky Sall  n’a pas créé 500 mille emplois mais il a créé 500 mille nouveaux pauvres». C’est en tout cas l’annonce faite par le candidat Madické à Kaffrine où il a déroulé une caravane dans le centre ville après avoir effectué un tour à  Bamba Thialene (département de Koumpentoum).

Arguments à l’appui, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise déclare que les bourses de sécurité familiale créées par Macky Sall et son régime ne peuvent pas  prendre  en charge une  personne  sans compter  une  famille entière.

Sur un tout autre registre, Madické Niang a insisté sur les problèmes de Kaffrine. «Je m’engage ici à accompagner Kaffrine avec la mise en place  d’industries de transformation qui permettront de faire de l’agriculture un véritable levier de développement. L’agriculture à elle seule sans être accompagnée  par l’industrie ne peut pas être un levier de développement dont les habitants de Kaffrine et le Sénégal  entier, ont besoin», dit le candidat de la coalition Madicke2019. Avant d’ajouter devant la grande foule acquise à sa cause : «Je suis heureux d’être à Kaffrine, une grande ville avec une histoire très  riche.  Mon projet de société  ‘Jamm Ak Xeweel ‘ a pour objet de régler les problèmes des Sénégalais et qui se posent dans tous les milieux  au niveau du Sénégal. Nous avons globalement réfléchi sur la situation du pays». 

… et s’attaque au fonctionnement de la justice

Bien qu’acteur du monde de la justice, Me Niang n’en demeure pas moins déçu du fonctionnement du temple de Thémis où, selon lui, l’indépendance des magistrats n’est que de nom. «Nous avons dit qu’il faut, aujourd’hui, relever trois défis. Le premier est celui d’une justice indépendante et forte  pouvant  jouer son rôle de pilier de la démocratie», préconise la robe noire. Non sans ajouter : «Je suis en mesure de la réaliser parce que je suis un homme qui croit  en la justice». Le deuxième pilier, poursuit-il, «est de donner du travail aux Sénégalais, d’abord aux jeunes, aux femmes et à tous ce qui peuvent travailler. Le travail est élevé au rang du culte. Il faut que  chacun ait conscience que pour vivre dignement dans ce monde, on a besoin  de travailler. C’est pourquoi je vais beaucoup investir  aussi bien dans l’éducation que dans la formation. Je veux que chaque Sénégalais ait un métier et que chaque Sénégalais puisse gagner la vie à la sueur de son front. C’est la voie de la dignité». Poursuivant, l’ancien ministre des Mines dit souhaiter que l’équité puisse être observée dans tout ce qui sera entrepris au Sénégal. «D’abord, dans le partage des richesses qui sont générées dans ce pays mais aussi dans l’accompagnement des communes, des couches les  plus défavorisées mais surtout l’accompagnement des jeunes et des femmes. Je compte sur les jeunes et les femmes pour développer le Sénégal. Vous en avez la volonté mais ensuite vous en avez les ressources».