En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Niger : Nouveaux rebondissements dans l’affaire de tentative d’évasion Bazoum



 

Le 1ᵉʳ novembre 2023, le procureur général près la cour d’appel de Niamey, Salissou Chaïbou, a révélé des détails choquants concernant l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État fin juillet. Selon Chaïbou, Bazoum aurait tenté de s’évader dans la nuit du 18 au 19 octobre, une assertion que certains qualifient de retournement inattendu dans cette affaire politique complexe.

Selon Chaïbou, Bazoum, sa famille, son équipe de sécurité et ses cuisiniers ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de quitter le palais présidentiel avec divers colis. Leur destination initiale était une maison à Niamey, appartenant à un ancien membre de la garde rapprochée de Bazoum, identifié comme le cerveau présumé de l’opération. Ils prévoyaient de se rendre en hélicoptère à Birnin Kebbi, dans le nord-ouest du Nigeria.

La fouille des colis et une perquisition dans la résidence de Bazoum ont conduit à la découverte de sommes en francs CFA et en devises étrangères. Ainsi que de biens précieux, dont 2 800 g d’or, 333 g d’argent et de nombreuses puces de téléphone. De plus, Chaïbou a affirmé qu’il y avait eu de l’espionnage et du renseignement sur le dispositif de la garde présidentielle, avec des images envoyées à des individus en France par l’ancien président de la République. Actuellement, une enquête est en cours, et vingt-trois personnes civiles et militaires ont été interpellées dans le cadre de cette affaire.

Lire aussi : Burundi / Incendie de la prison de Gitega, plus de 30 morts

Ces révélations font suite aux accusations portées par les militaires au pouvoir au Niger, qui avaient initialement accusé Bazoum de tentative d’évasion avec l’aide d’une « puissance étrangère ». Les avocats de Bazoum avaient immédiatement rejeté ces allégations, qualifiant les accusations de montées de toutes pièces et déclarant que Bazoum, sa femme et son fils étaient détenus au secret, sans accès aux avocats ni au monde extérieur.

Le refus persistant de Bazoum de démissionner depuis le coup d’État de juillet a plongé le Niger dans une crise politique. En septembre, il avait saisi la justice ouest-africaine pour demander sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.

L’affaire en cours souligne l’instabilité politique au Niger et met en lumière les enjeux complexes auxquels le pays est confronté, alors que les autorités continuent à faire face à des défis pour restaurer l’ordre et la gouvernance démocratique.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !