Dans une annonce faite jeudi dernier par le ministère français des Affaires étrangères, la France a officiellement commencé le processus de retrait de ses militaires déployés au Niger. « Le désengagement des militaires et des moyens militaires stationnés au Niger débute cette semaine. Cette manœuvre doit permettre le retour de l’ensemble des militaires en France, avant la fin de l’année », a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué relayé par la presse locale.

Selon le communiqué, la coordination étroite avec les armées nigériennes est essentielle pour assurer le succès de ce retrait. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir que les mouvements se déroulent en bon ordre et en toute sécurité. À Niamey, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a également confirmé le début du retrait des troupes françaises. Dans un communiqué publié jeudi matin, le CNSP a informé les Nigériens que « le retrait des troupes militaires françaises (…) va débuter cette semaine ». Ce retrait répond à la demande des autorités nigériennes de retrouver leur pleine souveraineté sur le territoire.

Le communiqué du CNSP a souligné que le retrait des 400 soldats français basés à Ouallam serait la première étape de ce processus. Par la suite, la base aérienne de Niamey, où la majorité des militaires français étaient stationnés, sera démantelée d’ici la fin de l’année. Cette décision intervient après l’annonce du président français Emmanuel Macron en septembre dernier, confirmant le rapatriement de l’ambassadeur français au Niger et le retrait progressif des troupes présentes sur place d’ici la fin de l’année.

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Le retrait des troupes françaises marque un tournant significatif dans les relations entre la France et le Niger. Cette décision témoigne du respect mutuel et de l’engagement envers la souveraineté nationale. Les autorités nigériennes ont exprimé leur vigilance quant au respect de leurs intérêts et de leurs conditions pendant ce processus. La coopération entre les armées nigériennes et françaises demeure essentielle pour garantir une transition en douceur et la sécurité tant pour les militaires que pour les citoyens des deux pays.

Ce retrait progressif offre au Niger l’opportunité de renforcer ses propres capacités de défense et de sécurité, tout en consolidant sa souveraineté sur son territoire. C’est un moment historique qui ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération entre les deux nations, basée sur le respect mutuel, la confiance et la collaboration dans divers domaines. Les regards sont tournés vers l’avenir, alors que le Niger se prépare à assumer pleinement la responsabilité de sa sécurité nationale, avec le soutien continu de la communauté internationale.