Au cours de la carrière d’un footballeur, tout n’est pas toujours rose. Il arrive des moments de remise en question et Neymar a aussi traversé cette impasse. Lors de la Coupe du monde 2014, il a été frappé dans le dos par Juan Zuniga, lors d’un match contre la Colombie. C’est le début d’un cauchemar dont il n’arrive pas à se débarrasser.

Neymar a raconté l’un des pires moments qu’il a vécu au cours de sa carrière dans un documentaire diffusé sur DAZN. Le joueur du PSG a du mal à se relever de sa blessure lors de la Coupe du monde 2014. Il est revenu en détails sur ce coup dur subi au tout début de sa carrière et c’est rarissime de le voir se prononcer sur cette période troublée qui a été un choc pour ses fans.

« Ce fut l’un des pires moments de ma carrière. Cela a détruit mon rêve de continuer à jouer la Coupe du monde. Quand j’ai ressenti cette douleur au dos, je me souviens que Marcelo voulait m’aider à me relever, mais c’était vraiment douloureux. Puis j’ai essayé de bouger mes jambes, mais je n’y arrivais pas.

Je n’avais pas la force de me lever. Je leur ai dit : « Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne sens plus rien ». Je me souviens que mes jambes étaient pliées et que le médecin essayait de les redresser et de les maintenir droites. J’étais choquée. Je ne pouvais pas bouger mes pieds. Alors j’ai commencé à pleurer de désespoir.

Ils m’ont emmené à l’hôpital, m’ont fait passer des examens et le médecin a dit : « J’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. » Je lui ai demandé de me donner d’abord la mauvaise. Il a répondu : « La mauvaise, c’est que votre Coupe du monde est terminée. » J’ai fondu en larmes en lui disant : « Et la bonne ? » Il a dit : « Près de deux centimètres, tu ne marcherais plus. » J’ai pleuré, j’étais triste de quitter la Coupe du monde, triste d’être blessé « , a révélé Neymar.

Il est à noter qu’à l’époque, blessé en quart de finale, Neymar, alors joueur du Barça, a laissé ses coéquipiers jouer sans lui la demi-finale contre l’Allemagne. Cela s’est soldé par une défaite cuisante et une humiliation historique (1-7).