Le virus de Marburg est un virus mortel qui provoque une fièvre hémorragique sévère chez les humains et les primates. Il a été identifié pour la première fois en 1967 lors d’une épidémie qui a touché des travailleurs de laboratoire en Allemagne. Depuis lors, il y a eu plusieurs épidémies de ce virus en Afrique, où il est endémique.
Les chauves-souris frugivores sont soupçonnées d’être les hôtes naturels du virus de Marburg. Les humains peuvent contracter le virus en entrant en contact avec des chauves-souris infectées ou avec des animaux tels que des singes, des porcs et des antilopes qui ont été infectés par des chauves-souris.
Les symptômes et moyens de prévention
Lire aussi : ;Le Ghana déclare une épidémie de maladie à virus de Marburg
Les symptômes de la maladie apparaissent généralement dans les 5 à 10 jours suivant l’infection et comprennent de la fièvre, des douleurs musculaires, des vomissements, des diarrhées et des saignements. La maladie peut rapidement progresser vers une insuffisance multi-organique et la mort.
Il n’existe pas de traitement spécifique pour le virus de Marburg, mais un traitement de soutien peut aider à soulager les symptômes. Les patients atteints de la maladie doivent être isolés pour éviter la propagation du virus. Les professionnels de la santé qui s’occupent des patients atteints de la maladie doivent prendre des précautions pour éviter d’être infectés.
La prévention de la transmission du virus implique des mesures telles que l’isolement des patients infectés et la manipulation sûre des échantillons biologiques. Les personnes qui travaillent dans des laboratoires ou dans des zones où le virus de Marburg est endémique doivent prendre des précautions pour éviter d’être infectées.
Lire aussi : Virus de Marburg: l’Afrique de l’Ouest enregistre son premier cas
Le virus de Marburg en Guinée
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment annoncé que l’épidémie de ce virus en Guinée équatoriale avait déjà causé la mort de 20 personnes en seulement un mois. Les nouveaux cas ont été signalés dans les provinces frontalières de Kié-Ntem, de Litoral et de Centro Sur, toutes ayant des frontières internationales avec le Cameroun et le Gabon.
Cette expansion rapide de l’épidémie suscite des craintes quant à une transmission plus large du virus, ce qui nécessite une intensification des efforts de riposte pour éviter une épidémie à grande échelle et des pertes en vies humaines.
Les autorités sanitaires du Cameroun et du Gabon ont pris des mesures préventives pour éviter l’arrivée du virus sur leur territoire. Il est crucial de continuer à surveiller la propagation du virus et de prendre des mesures pour empêcher sa transmission, notamment en isolant les patients infectés et en manipulant les échantillons biologiques en toute sécurité.