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Le secrétaire général de l’ONU condamne le massacre de civils par les rebelles dans l’est de la RD Congo

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné lundi le meurtre ce week-end de dizaines de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, appelant les autorités à enquêter sur le massacre et à traduire les responsables en justice.

Au moins 52 personnes ont été tuées dans une attaque attribuée à la milice Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dans le territoire de Djugu sur un site minier de la zone administrative de Banyali Kilo, dans la province de l’Ituri, ont annoncé dimanche les autorités locales.
D’autres civils ont été déplacés et portés disparus lorsque les assaillants ont incendié le village voisin de Malika, où ils auraient également violé six femmes.
Dans un communiqué, António Guterres a fermement condamné les attaques.
« Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire les responsables en justice », indique le communiqué.
Lundi, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a mené une opération d’évacuation sanitaire de civils grièvement blessés vers des installations médicales à Bunia, dans la province de l’Ituri.
« Le Secrétaire général exhorte également les autorités à garantir l’accès immédiat, libre et sans entrave de la MONUSCO aux zones des attaques afin de faciliter les efforts de protection des civils », a-t-il déclaré.
António Guterres a réitéré ses appels à tous les groupes armés en République démocratique du Congo pour qu’ils cessent leurs attaques impitoyables contre les civils, participent inconditionnellement au processus politique, y compris les initiatives régionales, et déposent les armes par le biais du programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.

Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en Ituri, a déclaré que les meurtres résultaient d’affrontements entre deux groupes armés de la région se disputant le contrôle de la carrière d’extraction d’or.
Malheureusement lors de leurs affrontements, ce sont des citoyens pacifiques qui sont utilisés comme boucliers humains, a-t-il dit.